Saint Dominique Savio © don-bosco.net

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Les jeunes de Christus vivit (3) : Dominique Savio, le saint patron des adolescents

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« Il ouvrit son cœur à une joie contagieuse »

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Le pape François cite l’exemple de saint Dominique Savio, jeune garçon italien, disciple de Don Bosco, dans sa lettre aux jeunes « Christus vivit », publiée le 2 avril 2019.
Nous poursuivons notre présentation des jeunes saints, bienheureux, vénérables ou simplement baptisés, cités par le pape François. Nous avons parlé de Carlo Acutis – petit génie de l’informatique – et de Kateri Tekakwitha, première autochtone d’Amérique du Nord canonisée par l’Église.
« Saint Dominique Savio, a écrit le pape dans Christus vivit, offrait à Marie toutes ses souffrances. Quand saint Jean Bosco lui apprit que la sainteté suppose qu’on soit toujours joyeux, il ouvrit son cœur à une joie contagieuse. Il cherchait à être proche de ses compagnons les plus marginalisés et malades. Il est mort en 1857 à quatorze ans, en disant : “Quelle merveille je vois !” ».
Dominique Savio est né le 2 avril 1842 à Riva di Chieri, près de Turin. Il était le deuxième d’une famille de dix enfants. Dès l’âge de quatre ans, Dominique récite l’Angélus trois fois par jour ; le récit de la Passion le bouleverse. À cinq ans, il assiste à la messe qu’il est autorisé à servir avant d’avoir atteint ses six ans.
Sa ferveur exceptionnelle lui permet de recevoir l’Eucharistie dès l’âge de sept ans, contrairement aux habitudes de l’époque. Le jour de sa première communion, il écrit : « Je sanctifierai tous les jours de fête ; je me confesserai souvent et je communierai aussi souvent que mon confesseur me le permettra ; Jésus et Marie seront mes amis. Je préfère mourir plutôt que de pécher. »
C’est en octobre 1854, à l’âge de douze ans et demi que Dominique est présenté à Don Bosco. Le père du garçon demande à Don Bosco de prendre Dominique avec lui, à Turin, pour y étudier, car le garçon a un grand désir de devenir prêtre.
Après l’avoir interrogé, Don Bosco décide de le prendre dans son école, l’Oratoire Saint-François de Sales, qui accueille environ 115 enfants. Dominique parle à Don Bosco de son rêve : devenir saint. « Dieu me veut saint ! », répète-t-il. Alors, Don Bosco lui répond qu’il doit tout faire avec la joie et le sourire.
À l’école, Dominique fonde un groupe de jeunes, la Compagnie de l’Immaculée Conception. Lorsque ses compagnons lui demandent ce qu’ils auront à faire, il explique : « D’abord, nous aimerons la Sainte Vierge de tout notre cœur. Nous lui demanderons aussi de nous protéger pendant la vie et surtout à l’heure de la mort. Enfin, chaque fois qu’il y aura une de ses fêtes, on fera tout son possible pour la rendre belle et on communiera. »
De santé fragile, Dominique tombe malade en juin 1856. Don Bosco, inquiet, l’envoie chez ses parents espérant qu’il y pourrait retrouver ses forces et se reposer.
Le garçon meurt le 9 mars 1857. Juste avant de s’éteindre, il dit à ses parents : « Oh ! Comme c’est beau ce que je vois ! ».
Il a vécu une vie toute ordinaire de façon extraordinaire, lit-on dans une note biographique écrite par les salésiens. Tellement, que Don Bosco, son maître et son guide, a tenu à rédiger lui-même le récit de cette trop brève existence ; il voulait ainsi le proposer comme modèle à ses jeunes et à tous les jeunes du monde. L’Eglise a proclamé sa sainteté en 1954. Saint Dominique Savio est le patron des adolescents et des « Pueri Cantores » (Petits Chanteurs).

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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