Le Festival du film spirituel et le dialogue entre les cultures et les religions

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Ve Festival du Film spirituel à Rome les 3 et 4 décembre

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CITE DU VATICAN, Jeudi 29 novembre 2001 (ZENIT.org) – Le cinéma peut être porteur des valeurs transcendantes et le lieu du dialogue entre les cultures et les religions, miroir de leurs inquiétudes et de leurs espérances, estime Mgr Foley qui a présenté, le 28 novembre, à Rome, le prochain festival du film spirituel.

Le cinéma « mis au service des valeurs, de la spiritualité, de l´art », comme « fenêtre de dialogue » entre cultures et religions diverses. Tel est le « pari » du Festival du film spirituel qui en est à sa Ve édition et est organisé en Italie par « La Rivista del cinematografo » (cf. http://www.cinematografo.it) et L´organisation du spectacle. Il se tient cette année les 3 et 4 décembre à la faculté de théologie des Dominicains, « l´Angelicum ». Il a été préparé en collaboration avec les dicastères romains des communications sociales et de la culture, et avec la filmothèque vaticane.

Le thème en est: « Hommes ou machines? la valeur de la vie et le pouvoir de la technologie, dans la communication sociale et dans le cinéma du IIIe millénaire ».

Lors des précédents festivals, soulignait Mgr John Foley, président du conseil pontifical des communications sociales, on a toujours souligné le rôle du cinéma en tant que porteur de valeurs universelles, valides pour toute l´humanité.

Le Festival 2001 veut tourner son regard vers « l´autre » du point de vue de la foi, de la race, de la mentalité, de la culture. Entrer en relation avec cette diversité, ajoutait Mgr Foley, est au fond le but du festival. « Nous considérons le cinéma comme une fenêtre de dialogue entre cultures différentes dans un milieu d´échanges dans lesquels les valeurs, les idées, les croyances, les personnes peuvent se rencontrer, faire connaître leur réalité, leurs inquiétudes, leurs espérances ».

« Les nouvelles technologies, ajoutait Mgr Foley, sont au service du cinéma et le cinéma est au service de l´homme ». « La frontière entre homme et machine, remarque l´archevêque, est la conscience, la capacité de prévoir et de choisir spontanément ». Jusqu´à quel point la machine peut-elle remplacer l´homme? Les experts qui participeront au congrès devraient répondre à cette question. « Nombreuses sont les nouvelles technologies au service de la créativité, mais l´usage de la réalité virtuelle est à la fois inquiétante et attirante ».

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ZENIT Staff

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