Capture TV2000, arrivée des reliques de saint Padre Pio à la basilique San Lorenzo al Verano (Rome), 3 février 2016

Capture TV2000, arrivée des reliques de saint Padre Pio à la basilique San Lorenzo al Verano (Rome), 3 février 2016

"L'ardeur du cœur de Dieu" chez Padre Pio, par le card. Amato

Homélie pour la clôture du jubilé du saint italien

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Padre Pio était « l’homme dont le visage était semblable au Christ crucifié et dont le cœur avait l’ardeur du cœur de Dieu », a dit le cardinal Angelo Amato. Le préfet de la Congrégation pour les causes des saints a conclu l’année jubilaire pour le centenaire de l’arrivée de saint Padre Pio à San Giovanni Rotondo (Italie), le 28 juillet 2017, indique L’Osservatore Romano en italien.
En présence de l’urne contenant les dépouilles  du saint,  il a présidé  une messe dans l’église inférieure San Pio da Pietrelcina, avec la participation de l’archevêque de Manfredonia-Vieste-San Giovanni Rotondo, Mgr Michele Castoro, et du ministre provincial des Frères mineurs capucins, Maurizio Placentino. Le même soir, le cardinal a inauguré le « Lieu de la mémoire » : une petite place avec un arbre et des sièges en pierre, pour faciliter la pause et la méditation.
En commentant les lectures liturgiques, le prélat a associé la figure de Padre Pio à celle du Bon Pasteur de l’Évangile de Jean (Jn 10: 11-16).
« Par le sacrement de la confession, a expliqué le cardinal Amato,  Padre Pio éduquait et formait les fidèles à la bonne vie de l’Évangile ». Tout comme « Jésus, le Bon Pasteur, ramenait au bercail les brebis égarées, il les amenait à la conversion et à la réconciliation. Et son ministère du pardon et de la réconciliation était d’autant plus convaincant que sa personne se présentait comme un modèle de vie sainte ».
« La confession sacramentelle », a poursuivi le cardinal, a été un « moyen surnaturel qu’il a utilisé pour guérir les blessures du péché et pour donner une nouvelle vigueur et un nouvel enthousiasme aux âmes ».
Dans son homélie, le cardinal Amato a souligné que l’amour de Dieu « était la boussole » de la vie de Padre Pio : « Il a été complètement concentré sur Dieu, il l’aimait, le priait, vivait sa présence dans la vie quotidienne ». Tout cela, a ajouté le préfet, « a été réalisé avec l’obéissance à l’Évangile et à la règle de son ordre, avec la correspondance à la vocation religieuse capucine, avec la fidélité aux devoirs de sa condition de prêtre, avec l’acceptation sereine et joyeuse de la souffrance physique et morale,  avec la docilité au magistère de l’Église et des supérieurs ».
Padre Pio « était un moine sensible, doux et attentionné », a dit le préfet, et cette sensibilité l’a amené à être « en larmes » quand il rencontrait « les pécheurs et les souffrances » et à pardonner « avec générosité ceux de la part desquels il avait reçu des blessures graves et des calomnies ».
Avec les frères, a noté le cardinal, « il avait toujours des manifestations d’affection et de gentillesse ». « Pour lui, a-t-il ajouté, même le pape était une personne de la famille » : Padre Pio avait « un amour tendre » pour l’évêque de Rome et pour cette raison « il a ordonné que sa lumière de nuit soit placée de manière à projeter un petit faisceau sur la photo du pontife ».
La miséricorde de Padre Pio, a souligné le  cardinal Amato, l’a rendu « accueillant et généreux envers les autres » qui avaient « besoin de pardon, d’éclairage, d’orientation, d’encouragement ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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