La tendresse, une force particulière de la femme

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Le pape parle aux jeunes d’Argentine

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« La femme a une capacité à donner la vie et à donner de la tendresse que nous, les hommes, nous n’avons pas », souligne le pape François dans un message vidéo aux jeunes Argentins réunis à Buenos Aires pour la Journée régionale de la jeunesse, samedi 26 avril 2014.

Le pape les a invités à un examen de conscience en s’inspirant de figures de jeunes de l’Évangile : les jeunes apôtres, le jeune homme riche, le jeune fils prodigue, le jeune homme mort.

« Et toi, qui es-tu ? L’enthousiaste, comme les apôtres, avant de se mettre en route ? Celui qui veut suivre Jésus mais qui est bloqué par toutes ces choses comme le jeune homme riche ? Celui qui a gaspillé tout l’héritage de son père, mais qui a eu le courage de rentrer et fait l’expérience de la miséricorde ? Ou bien es-tu mort ? Si tu es mort, sache-le : l’Église, qui est notre mère, te pleure, et Jésus est capable de te ressusciter », leur a-t-il dit.

Faisant observer que ces exemples étaient des figures de « garçons », le pape s’est ensuite tourné vers les jeunes filles : « Vous, vous aspirez à consolider par votre vie la tendresse et la fidélité. Vous, vous êtes sur le chemin de ces femmes qui suivaient Jésus, dans les bons et dans les mauvais moments. »

Pour le pape, « la femme a une capacité à donner la vie et à donner de la tendresse que nous, les hommes, nous n’avons pas… La femme a ce grand trésor de pouvoir donner la vie, de pouvoir donner de la tendresse, de pouvoir donner la paix et la joie ».

Il a mis en lumière un seul modèle féminin : « Marie, la femme de la fidélité, celle qui ne comprenait pas ce qui se passait mais qui a obéi. Celle qui, quand elle a su que sa cousine était dans le besoin, est allée chez elle en courant. Celle qui a fui, qui a été réfugiée dans un pays étranger pour sauver la vie de son fils. Celle qui a aidé son fils à grandir et qui l’a accompagné, et quand son fils a commencé à prêcher, elle l’a suivi… Celle qui était aux côtés de son fils et lui disait quels étaient les problèmes : « Regarde, ils n’ont pas de vin ». Celle qui, au moment de la Croix, était à ses côtés. »

Le pape a également rappelé que l’Église était « au féminin » : « L’Église est féminine, comme Marie. C’est là votre place. Être Église, former l’Église, être avec Jésus, donner de la tendresse, accompagner, faire grandir. »

Il a conclu en exhortant les jeunes : « N’ayez pas peur ! Regardez Jésus, regardez Marie et avancez ! »

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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