La "Rue du Bac" et le "Memorare" qui obtiennent des miracles

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La confiance de Mère Teresa dans la Vierge Marie

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CITE DU VATICAN, Vendredi 11 octobre 2002 (ZENIT.org) – C’est sous le signe de la médaille de la « Rue du Bac » et après avoir prié le « Souvenez-vous » (« Memorare ») comme l’enseignait Mère Teresa de Calcutta que Monika Besra a été guérie, une guérison qui ouvre la porte à la béatification de la fondatrice des Missionnaires de la charité.

Le témoignage de la jeune femme, indienne, a été recueilli par Saverio Gaeta pour l’hebdomadaire catholique italien « Famiglia cristiana » (http://www.sanpaolo.org/fc/default.htm) du 10 octobre.

C’était à Patiram, ville de l’ouest du Bengal, à 300 kilomètres au nord de Calcutta. Monika Besra, mariée, mère de cinq enfants, originaire d’une région animiste, était très mal: elle souffrait de méningite tuberculeuse et d’une tumeur ovarienne. Les religieuses l’on transportée dans la chapelle de la clinique vers 10 heures du matin.

La jeune femme raconte avoir vu un rayon de lumière venant d’une photo de Mère Teresa le 5 septembre 1998, soit un an jour pour jour après le décès de la fondatrice.

« J’ai eu peur, mon coeur a commencé à battre plus vite et je me suis sentie plus légère, mais je continuais à sentir les élancements dans le ventre », raconte la jeune femme.

Plus tard, les religieuses vinrent prier autour du lit de la jeune femme. Sœur Bartholomée explique: vers 17 h, nous sommes allées prier une demi heure autour de Monika qui était alors particulièrement agitée et j’ai dit intérieurement: « Mère, aujourd’hui c’est ton jour. Tu aimes tous ceux qui se trouvent dans nos maisons. Monika est malade, s’il te plaît, guéris-la. Nous avons récité en anglais neuf « Souvenez-vous », la prière que Mère Teresa aimait tant puis Habil, un autre malade, a prononcé une prière spontanée en santhali, la langue locale. Ensuite, nous avons placé sur l’estomac de la malade une « médaille miraculeuse » qui avait touché le corps de la Madre, juste après sa mort. Quelques minutes après, la jeune femme s’est endormie paisiblement et nous nous sommes éloignées en silence ».

Lorsqu’elle s’est réveillée, dans la nuit du 5 au 6 septembre, Monika raconte à Famiglia Cristiana qu’elle a constaté que la douleur et la tumeur avaient disparu: elle a pu se lever pour la première fois depuis des mois et a confié sa guérison à sa voisine de chambre, Simra Tudu.

La guérison soudaine et « inexplicable » de leur point de vue a été constatée par le prof. Rudra Nath Bhattacharya et par le Dr Mohan Chand Seal, alors que la maladie de Monika Besra, arrivait en phase « terminale ». Une échographie attestant la stabilité de la guérison a été faite le 29 mai 1999: plus aucune trace de métastases sur aucun organe.

Le miracle a été authentifié par l’Eglise le 1er octobre et Mère Teresa pourrait être béatifiée au printemps, rappelle l’hebdomadaire catholique italien.

La médaille a été demandée par la Vierge Marie lors d’une apparition à une novice des Filles de la charité, sainte Catherine Labouré, au couvent de la rue du Bac, le 27 novembre 1830. Les premières médailles faites sur le modèle indiqué par la Vierge ont été frappées le 30 juin 1832 avec la prière: « Ô Marie conçue sans péché, prie pour nous qui avons recours à toi ». Distribuée aux malades, avec l’invitation à avoir recours à l’intercession de Marie, elle a obtenu des guérisons qui lui ont valu le nom populaire de « médaille miraculeuse ».

Le site Internet de l’émission télévisée française « Le Jour du Seigneur » explique le sens et l’histoire de la médaille: (www.lejourduseigneur.com).

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ZENIT Staff

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