L'appel universel à la sainteté des laïcs: Rose de Lima

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En famille, prière, catéchèse, travail, service des malades

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L’appel universel à la sainteté de tous les baptisés, un appel fondamental de Vatican II, a été rappelé lors de la prière de l’heure de Tierce, ce lundi matin, 13 octobre, par Mgr Salvador Piñeiro Garcia-Calderon, archevêque d’Ayacucho (Pérou), dans la salle du synode, au début de la 11e congrégation générale.

Voici notre traduction intégrale de l’homélie de Mgr Garcia-Calderon qui évoque la vie de sainte Rose de Lima, en famille: prière, catéchèse, travail, service des malades.

Homélie de l’heure de Tierce

« Soyez saints pour moi, car moi, le Seigneur, je suis saint, et je vous ai séparés des peuples, afin que vous soyez à moi » (Lévitique 20, 26).

Le Seigneur nous appelle à la sainteté, à vivre l’Évangile au milieu d’une société qui est habituée au mensonge et encourage la haine et de l’injustice. C’est la tâche de la famille d’annoncer la vérité et de croire en l’amour. Je veux dans cette méditation apporter le témoignage de la première sainte de l’Amérique chrétienne née dans mon pays, et c’est une laïque, qui connaissait les espérances et les fatigues de sa famille: sainte Rose de Lima.

Elle a demandé la permission de son père de construire avec son frère Fernando un ermitage à l’arrière de sa maison et de passer des moments de prière pour préparer les catéchèses qu’elle partageait avec ses amies tertiaires dominicaines.

Dans le C.E.C. n. 618 (Catéchisme de l’Eglise catholique, § 618, ndlr), c’est le rôle de la femme qui sait prier, et enseigner que le seul chemin pour le ciel est la croix. Et elle a aussi demandé la permission à son père de faire d’une pièce de sa maison un dispensaire pour s’occuper des malades : à l’instar du C.E.C. n. 2449, c’est un exemple de charité parce qu’elle voyait Jésus dans ces visages souffrants.

Elle aidait l’économie familiale de ses travaux de couturière. Elle priait, elle aimait les siens et elle ouvrait les portes de sa maison pour apporter consolation et espérance aux pauvres et aux nécessiteux.

Et si elle trouvait un malade qui était loin, et qu’il était difficile d’aller soigner, elle courait auprès de son ami Martin de Porres pour lui confier cette tâche.

Que nos familles selon le sang nous trouvent toujours plus engagés, nous les prêtres qui accompagnons la pastorale familiale, et que nous fassions des foyers qui nous ont été confiés des écoles de l’Evangile.

Je tiens à remercier mes parents qui m’ont appris à aimer Jésus et à servir dans l’Église. J’ai eu l’immense paix et consolation de les aider à leur dernière heure et l’anneau de l’évêque qui parle de la nuptialité avec notre Eglise et que je porte est fait des alliances de mariage de mes parents. Mes frères et sœurs me l’ont donné le jour de mon ordination épiscopale. N’oublions pas que l’amour des époux, la joie du foyer et le sacrifice quotidien sont source de sainteté.

Traduction de l’espagnol, par Zenit, Anita Bourdin

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ZENIT Staff

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