CITE DU VATICAN, Dimanche 28 mars 2004 (ZENIT.org) – « Le sacrement du pardon » est nécessaire à la communion profonde avec Dieu, déclare Jean-Paul II, et il appartient aux prêtres de « rendre aimable et désirable cette rencontre qui purifie ».
Jean-Paul II s’est adressé en ces termes aux jeunes prêtres participant au séminaire sur le for interne promu chaque année par la Pénitencerie apostolique, qu’il a reçus samedi matin au Vatican.
C’est aussi un don pour les prêtres qui doivent se faire remettre leurs propres manquements, précisait le pape en disant: « La joie de pardonner, et d’être pardonner vont de pair ».
C’est pourquoi les confesseurs ont une grande responsabilité, celle « d’exercer ce ministère avec bonté, sagesse et courage ».
Ils ont pour tâche de « rendre aimable et désirable cette rencontre qui purifie et qui renouvelle sur le chemin vers la perfection chrétienne ».
« L’horizon de l’appel universel à la sainteté » a dans le sacrement de la pénitence et de la réconciliation une « prémisse décisive », affirme le pape.
Le pape a souligné que le sacrement du pardon et de la grâce régénère et sanctifie et, qu’avec l’eucharistie, il accompagne le chemin du Chrétien vers la perfection.
Il serait illusoire de vouloir tendre à la sainteté, avertissait Jean-Paul II, « sans s’approcher fréquemment et avec ferveur du sacrement de la conversion et de la sanctification ».
« Le fruit de ce sacrement n’est pas seulement la rémission des péchés, nécessaire pour qui a péché. Il opère une authentique résurrection spirituelle, restitue la dignité et les biens de la vie des enfants de Dieu, dont le plus précieux est l’amitié avec Dieu ».
« La pénitence, continuait le pape, est le sacrement de l’illumination, parce que par nature, il comporte une purification. « Jamais, expliquait-il, nous ne serons suffisamment saints pour ne plus avoir besoin de cette purification sacramentelle ».
Le baptisé qui « se confesse fréquemment et le fait avec le désir de progresser sait qu’il reçoit dans le sacrement avec le pardon de Dieu et la grâce de l’Esprit, une lumière précieuse pour son chemin de perfection ».
« Le sacrement de la pénitence réalise une rencontre « unifiante » avec le Christ », soulignait encore le pape.
De confession en confession, expliquait-il, « le fidèle fait une expérience toujours plus profonde de communion avec le Seigneur miséricordieux, jusqu’à la pleine identification avec lui ».
Vu comme une rencontre avec Dieu, le sacrement de la pénitence révèle en effet, « non seulement sa beauté, mais aussi l’opportunité de célébrer de façon assidue et fervente ».
Il y a trente ans entrait en vigueur en Italie le nouveau rituel de la pénitence, promulgué par la congrégation pour le Culte divin, rappelait le pape qui soulignait ce « moment important » qui mettait entre les mains des prêtres et des fidèles « un précieux instrument de renouveau sacramentel ».
