Il y a dix ans, le prof. Lejeune "entrait dans la Vie"

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Disparition du 1er président de l’Académie pontificale pour la Vie

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CITE DU VATICAN, Jeudi 25 mars 2004 (ZENIT.org) – La Fondation Jérôme Lejeune commémore cette année le dixième anniversaire de la mort du Professeur Jérôme Lejeune, rappelle aujourd’hui la revue de presse de la Fondation qui porte son nom et poursuit son action (www.genethique.org), en annonçant les différentes manifestations organisées pour célébrer cet anniversaire.

En offrant la première consultation spécialisée sur les maladies génétiques de l’intelligence en France (3000 patients) et en finançant chaque année 60 programmes de recherche dans le monde (1million et demi d’euros pour 2003), la Fondation Jérôme Lejeune met tout en oeuvre pour vaincre les maladies génétiques comme la trisomie 21, l’X fragile, Williams-Beuren …

La Fondation Jérôme Lejeune a été reconnue d’utilité publique en 1996.

A l’occasion du 10ème anniversaire de la mort du Pr Lejeune décédé le 3 avril 1994, au matin de Pâques, la Fondation organise une série d’évènements :

– le jeudi 1er Avril, messe pour la Vie à Notre Dame de Paris (18h30) célébrée par le cardinal Barbarin
– le samedi 3 avril, pèlerinage sur la tombe du Pr Lejeune à Chalô-Saint-Mars (Essonne), animé par les Pèlerins pour la vie. (RDV à 10h30 à Saint-Martin d’Étampes).
– une exposition itinérante en France sur la vie et la personnalité de Jérôme Lejeune.
– un congrès scientifique international sur les maladies génétiques de l’intelligence en novembre 2004.
– la publication du livre « Embryon, mon amour », relatant le procès de Maryville (USA) où le Pr Lejeune fut appelé à témoigner.
– la publication d’une biographie sur le Pr Jérôme Lejeune au mois de novembre 2004.
(renseignement et inscription pour le 10 ème anniversaire, en France (indicatif international: 33) au: (0)1 46 33 31 82)

L’Esprit Lejeune
Continuer l’oeuvre de Jérôme Lejeune, c’est à la fois une chance et un « challenge », explique la Fondation Lejeune.
C’est faire le choix d’une exigence scientifique et morale car on ne part pas sans élan ni sans effort à l’assaut de la découverte des mystères de la vie.

Il faut l’élan donné par l’émoi devant la beauté de la création, du microcosme au cosmos. Et puis tout s’ordonne simplement, dans l’intelligence et dans le coeur. De la contemplation et de l’émerveillement quotidien va naître l’action. S’ouvrir au mystère de la beauté du monde nous engage à lutter contre les défaillances de la nature surtout quand les victimes de ces disfonctionnements sont nos « frères humains ».

Agir pour rétablir l’harmonie. Soigner et guérir deviennent le premier objectif. Et l’on comprend alors que si la médecine propose de vaincre la maladie en supprimant le malade elle commet un contresens absolu.
Mais l’élan ne suffit pas, le grand mystère de la vie ne se livre pas si facilement… Il faut poursuivre avec effort la route ainsi tracée.

D’abord l’effort de l’intelligence. L’étonnement de l’esprit formule la question du « comment ? » Comment cela arrive-t-il, comment prévenir, comment guérir ? L’intelligence permet avec méthode et raisonnement de chercher des réponses. Jérôme Lejeune a illustré avec éclat cette démarche en offrant à la science en général et à la génétique en particulier, des avancées spectaculaires.

Aujourd’hui l’équipe de l’Institut Jérôme Lejeune et celle de la Fondation mettent toute leur énergie à suivre cette voie avec les 3000 patients qui viennent en consultation et les 60 programmes de recherche financés chaque année (voir la recherche dans la Lettre de janvier et le soin dans la prochaine Lettre de juin).

Et c’est l’effort du coeur qui doit rester fidèle malgré les trahisons possibles. On nous dit parfois : »c’est bien ce que vous faites mais ce serait mieux si vous n’étiez pas contre l’avortement »…La réponse jaillit simplement : à moins de tout renier, nous devons témoigner de la beauté de la vie humaine et prendre la défense de nos patients. Si nous ne le faisons pas, qui le fera ?

Jérôme Lejeune a perdu son prix Nobel en étant le seul à prendre la parole lors d’une conférence à l’ONU pour dénoncer « la médecine par la mort »… Mais il a apporté le savoir de la médecine, l’espérance de la recherche et la force de son amour à ses patients et à leurs familles. C’est pour cela qu’aujourd’hui, 10 ans après sa mort, ils se souviennent et témoignent…

Jérôme Lejeune avait percé certains secrets de la vie et il a eu le génie et le mérite exceptionnel de mettre en acte ses intuitions, il en a fait son projet de vie. Loin de tout concordisme ou discordisme, refusant le scientisme, il ne voyait aucune contradiction entre la religion et la science. La science évolue, les théories passent, le Vrai demeure. « Ce qui tarde c’est le vérifié » observait-il. Il avait réussi cette unité personnelle du coeur et de la raison qui lui permettait de lire dans une science les vérités immémoriales. L' »Esprit Lejeune » c’est une poésie de la vie, un art de vivre, qui bouscule et prend de l’avance.
Voilà le défi relevé par la Fondation.

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ZENIT Staff

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