Arcángela Badosa Cuatrecasas @hcarm-orihuela.com

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Cause des saints : Arcangela Badosa Cuatrecasas, religieuse espagnole, «vénérable»

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Elle a consacré sa vie aux soins des malades

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Un décret reconnaissant « les vertus héroïques » de la religieuse espagnole Arcangela Badosa Cuatrecasas, de la Congrégation des Sœurs de la bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel (1878-1918), a été promulgué par la Congrégation pour les causes des saints, avec l’approbation du pape François, mercredi 7 novembre 2018. La reconnaissance d’un miracle ouvrirait ensuite la porte à sa béatification.
Le pape a autorisé en tout la publication de 16 décrets de la Congrégation pour les causes des saints, pour 2 miracles, 11 martyres et les « vertus héroïques » de dix baptisés. Il a également autorisé la béatification «équipollente» de Michal Giedrojć (XVe s.).
Arcangela Badosa Cuatrecasas est née à San Juan les Fonts (Gérone, en Catalogne), le 16 juin 1878, troisième des huit enfants de Pedro Bados et Teresa Cuatrecasas. À l’âge de 10 ans, elle perd son père et, un an plus tard, sa mère. Sa tante et son oncle prennent soin de la petite fille. Après la mort de son oncle, Arcangela commence à travailler dans un atelier.
À la mort de sa tante, en 1907, elle rejoint la congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Mont Carmel à Orihuela. Le 2 août 1909, elle prononce ses vœux religieux et, en 1915, elle prononce ses vœux perpétuels.
Elle s’installe dans la communauté carmélitaine à Elda, où elle travaille d’abord à l’école créée par les sœurs et ensuite à l’hôpital. « Bien qu’au début elle ne sente pas la vocation pour les malades, raconte sa biographie, elle vit l’obéissance de telle manière et embrasse si pleinement la volonté de Dieu, manifestée par ses supérieurs, que sa répugnance naturelle envers les malades se transforme en un héroïsme continu. »
Les témoignages des personnes qui ont vécu avec sœur Arcangela les huit dernières années de sa vie « témoignent d’une charité et d’un amour exquis, qu’elle a sans distinction pour tous les malades ». « Sa volonté de prendre soin des malades, au détriment de son repos personnel, lit-on dans la même source, l’a fait lever huit fois au cours de la nuit pour voir les plus graves. ‘Comment faites-vous pour avoir autant de patience avec des patients aussi impertinents et les traiter avec une telle affection ?’ Elle répondait : ‘Quand je ne peux plus le supporter, je passe cinq minutes devant le Tabernacle et je pars tellement réconfortée que je ne ressens plus rien.’ »
En soignant les malades, sœur Arcangela contracte la tuberculose et meurt le 27 novembre 1918 à l’âge de 40 ans.
Depuis le jour de sa mort, les visites et les fleurs sur sa tombe se multiplient, comme une expression de sa réputation de sainteté.
Le 18 juin 2003, son procès de béatification a commencé.
 
 
 
 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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