Pour sa part, L’Osservatore Romano quotidien en italien souligne dans ses titres que face aux souffrances et aux divisions qui affligent l’humanité se fait ressentir toujours davantage le besoin de trouver des solutions définitives aux conflits.
Que l’Etat garantisse une protection des familles fondées sur le mariage qui assurent l’avenir de la société, une protection qui ne soit pas applicable à d’autres formes d’union entre personnes du même sexe.
Jean-Paul II a répété un concept proposé à l’attention des hommes de gouvernement de chaque pays,.
Le pape a employé les adjectifs « spécifique », « catégorique » pour réaffirmer le devoir « de la reconnaissance légale » de l’Etat envers les conjoints.
Les conjoints, a souligné le pape, « participent à l’activité créative de Dieu, à travers la procréation des enfants », assurent « la survie de la société et de la culture ».
« Toutes les tentatives pour changer la signification du mot « époux » contredisent cette « juste raison », a fait observer le pape. « Les garanties légales analogues à celles assignées au mariage ne peuvent pas être appliquées aux unions entre les personnes du même sexe, sans engendrer une fausse compréhension de la nature du mariage ».
En ouverture de son discours, le pape a mis en relief la longue tradition de solidarité qui a toujours caractérisé le Canada: par sa présence, dans les missions de paix, par la production « de médicaments à bas prix pour les nations les plus pauvres », pour avoir été un pôle de prises de positions internationales comme la Convention d’Ottawa sur l’interdiction des mines terrestres antipersonnel, pour sa contribution à la paix, aux côtés du Saint-Siège, dans la région des grands lacs africains.
En outre, a ajouté le pape, l’ouverture du Canada à l’immigration, non seulement apporte un « enrichissement » à la culture du pays, mais a aussi bien mis en relief « les caractéristiques de tolérance et d’hospitalité » propres à cet Etat d’Amérique.
Et « l’intégration réussie » que les différentes communautés ethniques ont trouvée dans votre pays, « démontre aux autres Nations que le respect dû à toute personne est enraciné dans l’origine commune de tous les hommes et les femmes, plutôt que dans le fait des différences entre les personnes ». Cette origine réside dans la vérité de la création de l’homme et de la femme, « à l’image de Dieu ».
