Elisabetta Sanna © Radio Vatican

Elisabetta Sanna © Radio Vatican

Bienheureuse Elisabetta Sanna, modèle de charité évangélique

Print Friendly, PDF & Email

Le pape salue la béatification de la laïque italienne

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Lors de l’angélus du 18 septembre 2016, le pape François a salué la béatification d’Elisabetta Sanna (1788-1857), qui avait eu lieu la veille à Codrongianos, en Sardaigne. Elle fut « un modèle de charité évangélique », a-t-il assuré.
La laïque italienne, mère de famille, une fois veuve, « se consacra totalement à la prière et au service des malades et des pauvres », a rappelé le pape devant la foule rassemblée place Saint-Pierre : « Son témoignage est un modèle de charité évangélique animée par la foi ».
Née le 23 avril 1788 dans une famille d’agriculteurs, elle perdit la capacité de lever les bras à l’âge de trois mois, du fait de la variole. Son handicap l’ayant empêchée d’être religieuse malgré son désir, elle épousa à 20 ans Antonio. Ils eurent sept enfants dont deux moururent en bas âge.
Son mari mourut à son tour en 1825, la laissant seule avec leurs cinq enfants. Elisabetta Sanna fit alors un vœu de chasteté et elle devint mère spirituelle des jeunes-filles et des femmes de son village.
En 1831, elle entreprit un pèlerinage en Terre Sainte puis à Rome, d’où elle ne put pas revenir en raison d’affections physiques graves. Elle y devint l’un des premiers membres de l’Union catholique fondée par saint Vincent Pallotti, son directeur spirituel. Elisabetta se consacra alors complètement au service des malades et des pauvres.
Pour le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, qui a présidé la béatification, « Elisabetta était la femme de la miséricorde ». « Sa vie, explique-t-il à Radio Vatican, fut une pratique continue des œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles. Malgré le froid, la fatigue du chemin et les bras tordus, elle se rendait à l’hôpital san Giacomo ou dans des maisons pour servir les malades ».
« Elle donnait aux autres les aumônes qu’elle recevait, en gardant le peu qui lui servait pour sa nourriture de misère, poursuit-il (…). Elle priait et faisait prier pour les condamnés à mort ».

Share this Entry

Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel