Benoît XVI pour un développement social, économique et « humain »

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Une alternative au processus actuel de la mondialisation

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ROME, Lundi 21 mai 2007 (ZENIT.org) – Benoît XVI encourage la promotion d’un « développement social et économique harmonieux incluant une réelle dimension humaine », de façon à offrir une alternative au processus actuel de la mondialisation.

Benoît XVI a reçu samedi matin les membres de la fondation « Centesimus Annus-Pro Pontifice », instituée par Jean-Paul II en 1993 avec une mission sociale, religieuse et culturelle, et qui vient de tenir son assemblée annuelle.

Les membres de la fondation ont étudié, expliquait le pape, « les aspects actuels de la doctrine sociale de l’Eglise devant les problèmes et les défis les plus urgents de ce monde ».

Le pape les a remerciés de leurs réponses « aux nombreuses demandes d’aide qui arrivent des quatre coins du monde ».

Le pape a résumé l’assemblée en encourageant une forme de développement intégral : « Vous avez réfléchi aux pays asiatiques caractérisés par une forte croissance économique, mais qui ne correspond pas toujours au développement social réel, et aux pays africains, où malheureusement les développements économiques et sociaux se heurtent à des obstacles et des défis nombreux. Ces peuples, et en général ceux du monde entier, ont besoin d’un développement social et économique harmonieux incluant une réelle dimension humaine ».

Benoît XVI soulignait que l’on célèbre cette année le 40e anniversaire de l’encyclique de Paul VI « Populorum Progressio ». « Ce grand pape avait déjà affirmé avec force que ‘le développement n’est pas seulement croissance économique’ », rappelait Benoît XVI.

« L’attention aux exigences réelles de la personne, le respect de la dignité de chaque personne, la recherche sincère du bien commun sont des principes dont il faut tenir compte pour le développement d’une Nation », rappelait le pape.

Cependant, le pape déplorait que « dans la société globalisée actuelle, on crée des déséquilibres paradoxaux et dramatiques ».

Benoît XVI proposait une alternative à la façon dont se déroule aujourd’hui la mondialisation, en disant : « Si on analyse les problèmes liés au progrès, sans oublier l’importante contamination et la consommation irresponsable des ressources naturelles et environnementales, il est évident que seul un processus de mondialisation attentif aux exigences de la solidarité peut assurer à l’humanité un avenir d’authentique bien-être et de paix durable pour tous ».

C’est ainsi que le pape encourageait les membres de la fondation, en tant que « professionnels et fidèles laïcs engagés activement dans le monde » et désirant « contribuer à la résolution de ces problèmes à la lumière de la doctrine sociale de l’Eglise ».

« Votre objectif est de promouvoir la culture de la solidarité et de promouvoir un développement économique attentif aux expériences réelles des individus et des peuples », rappelait le pape.

Il concluait « qu’une société libre et solidaire ne peut naître que de l’union ordonnée des trois principes fondamentaux primordiaux du développement, économique, social et humain ».

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ZENIT Staff

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