Benoît XVI, capture CTV

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Benoît XVI ou «la prière et la compassion au centre des Jardins du Vatican»

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La liberté de son «renoncement» par Mgr Georg Gänswein

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En se retirant de la vie active, le pape émérite Benoît XVI a ouvert « une nouvelle étape de l’histoire de la papauté » : il l’a « enrichi en mettant la prière et la compassion au centre des Jardins du Vatican », estime Mgr Georg Gänswein.
Le secrétaire particulier du pape émérite a commenté un nouveau livre sur le pontificat de Benoît XVI intitulé « Oltre la crisi » (« Au-delà de la crise ») du p. Roberto Regoli. L’ouvrage a été présenté à l’université pontificale Grégorienne de Rome, indique Radio Vatican.
«  Depuis l’élection de son successeur, le pape François, le 13 mars, il n’y a donc pas deux papes, mais en réalité un ministère élargi avec un membre actif et un autre contemplatif. Raison pour laquelle Benoît XVI n’a renoncé ni à son nom ni à son habit, souligne Mgr Georg Gänswein. Et c’est pourquoi on s’adresse toujours à lui en l’appelant encore « Sainteté ». D’autre part, il ne s’est pas retiré dans un monastère isolé, mais à l’intérieur du Vatican, comme s’il n’avait fait qu’un pas de côté pour laisser la place à son successeur. »
Il a tenu a souligné la liberté souveraine du pape émérite quant à son renoncement à sa charge pastoral: «  Je le redis une fois pour toutes, clairement, réaffirme le secrétaire particulier du pape émérite, Benoît XVI n’a pas quitté sa fonction à cause d’un pauvre majordomme malavisé, ou bien à cause des « friandises » sorties de son appartement qui, dans la soi-disant affaire ‘Vatileaks’, circulèrent à Rome comme de la fausse monnaie et furent commercialisées dans le reste du monde sous forme de vrais lingots d’or. Aucun traître ou corbeau, aucun journaliste n’aurait pu le pousser à prendre cette décision. Ce scandale était trop petit pour un geste de ce genre. Et bien trop importante la portée historique du passage d’un millénaire à l’autre, accompli par Benoît XVI ».
« Benoît XVI n’était pas un pape acteur et encore moins un pape robot, insensible, poursuit Mgr Gänswein. Il est monté sur la chaire de Pierre en homme et il l’est resté. Il n’était pas un livre ouvert, il avait ses contradictions. C’est ainsi que je peux le connaître et l’apprécier quotidiennement ».
Mgr Gänswein, dans son commentaire, a décrit Benoît XVI en lutte contre le relativisme: « À la dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et dont le « moi », finit par être le seul mètre de mesure, il avait opposé le Fils de Dieu, vrai homme, qui est la mesure du vrai humanisme ».
Avec une traduction d’Océane Le Gall

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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