Béatifications: La volonté de Dieu? Savoir tirer le bien, même du mal

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Une vie de sainteté, ce que le pape appelle une « vie chrétienne ordinaire »

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CITE DU VATICAN, Lundi 5 novembre 2001 (ZENIT.org) – Savoir tirer le bien, même du mal: cette vie de sainteté – c´est-à-dire une vie chrétienne « ordinaire » – est particulièrement utile à notre temps, estime le pape Jean-Paul II.

Foi, courage et dévouement: la vie des huit nouveaux bienheureux du dimanche 4 novembre (Cf. ZF011104) présentent ces trois caractéristiques d´un chemin de sainteté, explique Jean-Paul II aux nombreux pèlerins qu´il a reçu ce matin en audience, place Saint-Pierre. « La même foi, le même courage, le même dévouement », ont en effet permis à ces huit baptisés de vivre une vie de sainteté, ce que le pape appelle une « vie chrétienne ordinaire ». Jean-Paul II souhaitait que ces témoignages constituent une lumière pour les chrétiens du IIIe millénaire.

Mais le pape insistait tout particulièrement sur le charisme de la fondatrice italienne des Sœurs de la Divine Volonté, Gaetana Sterni, qui savait, à l´école du Christ, « tirer le bien, même du mal ». Un exemple que Jean-Paul II estime particulièrement approprié pour notre temps.

« En vivant dans un état de recherche continuelle et d´accomplissement continuel de la volonté de Dieu, elle comprit, expliquait le pape, que la volonté divine signifie s´engager à tirer, grâce à la force de l´amour, le bien même du mal, à la façon de Jésus. Justement pour cela, son témoignage de vie est d´autant lus nécessaire aujourd´hui ».

Devant les nombreux Slovaques venus à Rome, comme le président Rudolf Schuster, pour assister à la béatification de leurs deux compatriotes, martyrs au temps de la persécution communiste, les PP. Pavol Peter Gojdic et Méthode Dominik Trcka, le pape a souligné la fidélité des deux hommes à l´Evangile.

Une ardeur semblable, ajoutait Jean-Paul II, animait l´évêque italien, Giovanni Antonio Farina, apôtre des jeunes, des pauvres, des marginaux, mais aussi son compatriote Luigi Tezza, fondateur de Filles de saint Camille, le dominicain portugais, Barthelemy des Martyrs, la fondatrice espagnole Maria Pilar Izquierdo Albero, et le missionnaire italien Paolo Manna, un « authentique précurseur » des intuitions de Vatican II.

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ZENIT Staff

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