Aparecida : La ville née d’un sanctuaire marial, le plus grand au monde

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A l’origine, une pêche « miraculeuse »

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ROME, Dimanche 13 mai 2007 (ZENIT.org) – L’histoire de la ville et du sanctuaire d’Aparecida sont intimement liées : elles tienent leur origine d’une pêche « miraculeuse ».

Le sanctuaire de la Vierge Aparecida a en effet donné naissance, à 170 km de Sao Paulo, à une ville de quelque 40.000 habitants, mais le diocèse tout entier compte plus de 85.000 catholiques. L’évêque, Mgr Raymundo Damasceno Assis a été nommé par Jean-Paul II en 2004.

L’histoire de la ville se confond avec celle de la sainte patronne du Brésil. Son économie s’appuie essentiellement sur le secteur tertiaire : tourisme religieux et industrie hôtelière (avec 12.300 lits !), et le commerce, constituent les principales activités de la ville.

Le sanctuaire a également suscité une radio, Radio Aparecida (http://www.radioaparecida.com.br), la plus grande radio catholique du continent américain, et une chaîne de télévision, TV Aparecida (http://www.tvaparecida.com.br).

Le sanctuaire doit son origine non pas à une « apparition » de la Vierge Marie comme son nom pourrait le laisse entendre, mais à un épisode de pêche miraculeuse dans le fleuve Paraiba, en 1717. Après quelques tentatives infructueuses, Domingos Garcia, Filipe Pedroso, et Joao Alves trouvèrent dans leurs filets une statue de la Vierge sans tête. Les trois pêcheurs jetèrent à nouveau leurs filets et trouvèrent la tête de la statue, et les jetant une troisième fois, ils retirèrent leur filets pleins à craquer.

Pendant 15 ans, la statue resta dans la maison de Filipe Pedroso, où les voisins se réunissaient pour prier le chapelet. Les grâces reçues furent telles que la dévotion se diffusa dans toutes les régions du Brésil.

En 1734, on y édifia une chapelle pour accueillir les pèlerins. L’ancienne basilique fut construite en 1834. Et depuis 1894, la pastorale du sanctuaire est confiée aux Rédemptoristes.

En 1904, la statue de la Vierge Aparecida fut courronnée et quatre ans plus tard, l’église reçut le titre de « basilique mineure ».

En 1929, le pape Pie XI donna à la Vierge Aparecida le titre de « Reine et patronne du Brésil ».

En 1955, les Rédemptoristes lancèrent la cosntruction du nouveau sanctuaire la « basilique nouvelle » qui constitue le plus grand sanctuaire marial du monde.

Le lieu de culte, encore en construction, a été béni par le appe Jean-Paul II lors de son premier voyage au Brésil, le 4 juillet 1980.

En 1984, la conférence des évêques catholiques du Brésil (CNBB) a déclaré le sanctuaire « sanctuaire national ». On estime qu’il est fréquenté chaque année par plus de 7 millions de visiteurs.

A Aparecida, le pape Benoît XVI est accueilli au séminaire du « Bom Jesus », qui remonte à 1894, et se trouve à 2 km du sanctuaire. Une aile a été confiée en 1919 aux petites sœurs de l’Immaculée Conception : c’est là que s’arrêta, en 1923 et en 1934, la première sainte du Brésil, Madre Paulina, canonisée par Jean-Paul II. Le pape Wojtyla lui même a logé dans ce séminaire le 4 juillet 1980. Il est maintenant également le siège de la curie diocésaine.

Benoît XVI a béni le séminaire, complètement restauré pour sa visite, et il a inauguré, vendredi soir, à son arrivée, pour le dîner, une plaque commémorant sa venue.

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ZENIT Staff

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