Angélus, dimanche 11 sept. 2016, capture CTV

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Angélus: la joie et la fête, quand l’enfant revient chez son père

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Le pape François commente les trois paraboles de la miséricorde (Luc 15)

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« Cette fête de Dieu pour ceux qui reviennent à lui repentis est tout à fait en harmonie avec l’Année jubilaire », a expliqué le pape François qui a commenté les trois paraboles de la miséricorde (Luc 15) avant l’angélus de ce dimanche, 11 septembre 2011, place Saint-Pierre, en présence de milliers de visiteurs.
Notre traduction complète du commentaire du pape François se trouve ici.
Le pape a insisté sur l’atmosphère de joie et de fête présente dans les trois paraboles et dans l’année sainte extraordinaire : « Dans les deux premières paraboles, l’accent est mis sur la joie si irrépressible qu’elle doit être partagée avec « amis et voisins ». Dans la troisième parabole, l’accent est mis sur la fête qui part du cœur du père miséricordieux et s’étend à toute la maison. Cette fête de Dieu pour ceux qui reviennent à lui repentis est tout à fait en harmonie avec l’Année jubilaire que nous sommes en train de vivre, comme le dit le mot « jubilé » lui-même ! »
« Avez-vous déjà pensé qu’à chaque fois que nous venons au confessionnal, il y a de la joie dans le ciel ? Avez-vous pensé à cela ? Que c’est beau ! Cela nous donne une grande espérance, parce qu’il n’y a pas de péché dans lequel nous soyons tombés dont, par la grâce de Dieu, nous ne puissions nous relever. Il n’y a personne d’irrécupérable, personne n’est irrécupérable ! », s’est exclamé le pape.
Le pape a décrit « le vrai visage de Dieu » : « Jésus nous présente le vrai visage de Dieu : un Père aux bras ouvert, qui traite les pécheurs avec tendresse et compassion ».
Il a décrit aussi ces gestes de tendresse et de compassion: « Dieu attend toujours que nous nous remettions en voyage, il nous attend avec patience, il nous voit alors que nous sommes encore loin, il court à notre rencontre, il nous embrasse, il nous donne des baisers, il nous pardonne. Dieu est comme cela ! Nous Père est comme cela ! »
Le pape a dévoilé ce qu’il appelle « la faiblesse de Dieu » : «Et son pardon efface le passé et nous régénère dans l’amour. Il oublie le passé : voilà la faiblesse de Dieu. Quand il nous embrasse et qu’il nous pardonne, il perd la mémoire, il n’a pas de mémoire ! Il oublie le passé. Lorsque nous, pécheurs, nous nous convertissons et nous nous laissons retrouver par Dieu, ce ne sont pas des reproches et des duretés qui nous attendent, parce que Dieu sauve, accueille de nouveau chez lui avec joie et il fait la fête. »
Et il a mis l’accent sur les « paroles décisives » du fils : « Je me lèverai et j’irai chez mon père ».
Après l’angélus, le pape François a lancé un appel à la paix et au dialogue au Gabon. Il a aussi évoqué la béatification, à Karaganda, au Kazakhstan, du père Wladyslaw Bukowinwski, apôtre de la miséricorde dans l’empire du goulag.
« Je vous souhaite un bon dimanche, et, s’il vous plaît, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner, et au revoir ! », a ajouté le pape après avoir salué différents groupes présents Place Saint-Pierre.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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