Amoris laetitia, ZENIT - HSM

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Amoris laetitia : un document à lire tout entier et depuis le début, affirme le pape

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Lettre au théologien anglais Stephen Walford

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Les problèmes de la famille sont traités dans l’exhortation apostolique Amoris laetitia avec « une herméneutique qui vient du document tout entier, et qui est l’herméneutique magistérielle de l’Église, toujours en continuité (et sans fractures) et toujours en cours de maturation », affirme le pape François.
Il a écrit une lettre, datée du 1er août 2017, au théologien anglais Stephen Walford – époux et père de cinq enfants – en le remerciant pour son livre « Le pape François, la famille et le divorce. En défense de la vérité et de la miséricorde » (Pope Francis, the family and divorce. In Defense of Truth and Mercy). La lettre, qui sera publiée comme préface de l’ouvrage, a été publiée sur le site de la Civiltà Cattolica le 21 août 2018.
« L’exhortation Amoris laetitia est un tout, écrit le pape François, ce qui signifie que, pour en comprendre le message, il faut la lire tout entière et depuis le début. Ceci parce qu’il y a un développement de réflexion théologique et de la manière dont les problèmes sont abordés. On ne peut pas la considérer comme un vademecum sur les différents arguments traités. Si l’exhortation n’est pas lue intégralement tout entière et dans l’ordre des sujets dans lequel elle a été écrite, elle ne sera pas comprise ou sa compréhension sera biaisée ».
Dans sa lettre, le pape François explique la préparation de l’exhortation : « Amoris Laetitia, écrit-il, est le fruit d’un long parcours ecclésial qui a impliqué deux Synodes et une consultation avec les Églises locales à travers les conférences épiscopales. Des instituts de vie consacrée et d’autres institutions, telles que les universités catholiques et les associations de laïcs, ont également participé à cette consultation. Toute l’Église a prié, réfléchi et, avec simplicité, offert diverses contributions. Les deux Synodes ont présenté leurs conclusions. »
« Ce qui m’a frappé le plus dans ce processus, poursuit le pape François, c’est le désir de rechercher la volonté de Dieu pour mieux servir l’Église. (…) Cela s’est produit par la réflexion, l’échange de points de vue, la prière et le discernement. Il y avait bien sûr des tentations durant ce parcours, mais le bon esprit a prévalu. »
Avec une traduction d’Hélène Ginabat

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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