Saint Martin, cathédrale de Lucca (Italie) © wikimedia commons

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A l'école de S. Martin, le pape appelle les étudiants Erasmus à la «solidarité»

Audience jubilaire du samedi 12 novembre 2016

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Le pape François a appelé les étudiants européens du programme Erasmus à des « gestes concrets de solidarité », à l’école de saint Martin de Tours.
Au terme de l’audience jubilaire de ce samedi 12 novembre 2016, le pape a en effet salué, en italien, les jeunes, les malades et les nouveaux mariés auxquels il a proposé saint Martin de Tours, saint patron des mendiants, comme modèle de vie chrétienne. Saint Martin est aussi un saint patron de Buenos Aires, particulièrement cher au pape François.
« Hier, a dit le pape, nous avons fait mémoire de Saint Martin de Tours, patron des mendiants, dont c’est cette année le 17e centenaire de la naissance. Que son exemple suscite en vous, chers jeunes, vous spécialement les étudiants Erasmus d’Europe, le désir d’accomplir des gestes de solidarité concrète. »
“Que sa confiance dans le Christ Seigneur, vous soutienne, chers malades, dans les épreuves de la maladie”, a ajouté le pape.
“Et que sa rectitude morale vous rappelle, chers nouveaux mariés, l’importance des valeurs dans l’éducation des enfants”, a conclu le pape.
Le diocèse de Tours, dont il fut le troisième évêque, consacre une page en ligne spéciale pour l’anniversaire de sa naissance (316-2016).
Pour l’archevêque, Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, qui a ouvert l’an dernier l’Année Saint-Martin, « Saint Martin nous invite à ne jamais oublier d’aller vers les pauvres d’aujourd’hui, pauvres de toutes sortes, blessés de la vie, blessés dans leurs coeurs, blessés dans leurs corps, blessés dans leur isolement… ».
Saint Martin est né en Hongrie, comme le rappelle le CCEE, et le Martyrologe romain rappelle le don de la moitié de son manteau (l’autre moitié appartenait à l’empire romain) à la date du 11 novembre: « Né en Pannonie de parents païens, élevé à Pavie, il fut enrôlé en Gaule dans la garde impériale à cheval. À Amiens, encore catéchumène, il donna à un pauvre la moitié de son manteau. Après son baptême, il quitta l’armée et mena la vie monastique à Ligugé dans un couvent construit par lui-même, sous la direction de l’évêque de Poitiers, saint Hilaire. Ordonné prêtre puis évêque de Tours, il donna l’exemple du bon pasteur, fonda d’autres monastères et des paroisses dans les campagnes et mourut à Candes en 397. Il fut mis au tombeau à Tours en ce jour. »
 

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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