Eglise S. Marc, Ismaïlia (Egypte), wikimedia commons, Roland Unger

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Université grégorienne : une conférence sur les biens culturels de l'Église en novembre

À l’occasion de l’Année européenne du patrimoine culturel 2018

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Les causes de la fermeture et de la cession des églises et des lieux de culte ainsi que les solutions possibles pour résoudre ce problème seront au cœur de la conférence internationale « Cession des lieux de culte et gestion intégrée des biens culturels ecclésiastiques », qui aura lieu les 29 et 30 novembre 2018 à l’Université pontificale grégorienne, à Rome, indique Vatican News en italien du 10 juillet.
L’événement organisé par le Conseil pontifical de la culture, la Conférence épiscopale italienne (CEI) et l’Université pontificale grégorienne a été présenté le 10 juillet dans les locaux du dicastère, au Vatican. Sont intervenus le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la CEI et nouveau président de l’Apsa, ainsi qu’Ottavio Bucarelli, directeur du département chargé du patrimoine culturel de l’Église à l’Université pontificale grégorienne.
La conférence accueillera des représentants des Conférences épiscopales d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Océanie, pour soulever la question des ventes d’églises et de leur transformation en maisons, magasins et centres de bien-être, en particulier en Belgique et en Hollande. Il y a également de nombreux cas en Italie. Cette question toucherait l’Église catholique comme l’Église protestante.
Aucune statistique sur la cession des églises n’est disponible, comme cela était apparu à la présentation du congrès. Mgr Galantino a souligné qu’en Italie, le nombre d’églises appartenant à des paroisses et diocèses est estimé à 65 000, sans tenir compte de celles confiées à l’État ou à des particuliers.
Le prélat ne pense pas que faire payer un ticket d’entrée dans les églises soit « une solution » pour faire face aux difficultés économiques de ces lieux de culte parce qu’ « il y a beaucoup de protestations, a-t-il expliqué, et aussi parce que les éventuels revenus couvriraient à peine les dépenses des coopératives » qui gèrent le service.
Avec une traduction d’Océane Le Gall

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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