CITE DU VATICAN, Mardi 2 novembre 2004 (ZENIT.org) – La négociation entre Israéliens et Palestiniens est la condition de la réconciliation, du pardon et de la collaboration, affirme le représentant du Saint-Siège à l’Organisation des Nations Unies à New York, Mgr Celestino Migliore, commentant hier, 1er novembre, le rapport de l’agence de l’ONU pour les Réfugiés palestiniens au Moyen Orient (UNRWA).
« Sans ces indispensables négociations, disait Mgr Migliore, il n’y a pas de possibilité de réconciliation, de pardon, de compromis ou de collaboration, autant de présupposés pour une paix durable dans la région ».
Mgr Migliore dénonçait le contexte tristement familier d’un « cercle sans fin de violence, de terrorisme, d’actions militaires et de réactions, une série de représailles qui engendrent plus de violence ».
C’est là une situation qui tenaille depuis des décennies la Terre sainte, déplorait Mgr Migliore.
« Une analyse réaliste de la situation, disait le représentant du Saint-Siège, montre qu’il y a beaucoup de rhétorique sur comment faire la paix », mais peu de politique pour rapprocher les points de vue.
Il déplorait aussi que « la réticence de la communauté internationale à défier les responsables israéliens et palestiniens de négocier de bonne foi » a contribué à ce que la Feuille de route ne soit pas mise en œuvre.
Mgr Migliore a déploré le fait que les niveaux habituels de violence maintiennent les pèlerins loin de la Terre Sainte, pénalisent encore davantage économiquement tous les habitants de la région, et soient un obstacle au droit des peuples du monde de visiter et de prier dans les Lieux religieux.
Mgr Migliore a souhaité que la famille des Nations unies défient tous les acteurs concernés dans ces événements tragiques à renouveler leurs efforts pour apporter la paix à cette région : « Ce n’est que par une paix juste et durable, non pas imposée mais garantie par ces négociations que seront comblées les légitimes aspirations de tous les peuples ».