Audience au patriarche maronite le card. Béchara Boutros Raï 23/11/1017 © L'Osservatore Romano

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Moyen-Orient: mettre fin aux guerres en Syrie et en Irak, par le card. Rai

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Le patriarche maronite lance un appel à la communauté internationale

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Le patriarche d’Antioche des maronites, le cardinal Bechara Boutros Rai, a lancé un appel à la communauté internationale à mettre fin « aux guerres en Syrie et en Irak, qui n’ont plus de sens si ce n’est de détruire, de faire des victimes et créer des flux migratoires », indique un communiqué de la chaîne de télévision catholique italienne Tv2000 le 27 novembre 2017.
Dans un entretien au Tg2000, le journal radio de Tv2000, le cardinal Rai a aussi appelé à permettre aux réfugiés de retourner « sur leurs terres » : « c’est leur droit civil de conserver leur civilisation, leur histoire et leur identité », a-t-il souligné.
Le cardinal Rai a estimé que « jusqu’ici la communauté internationale n’a regardé que ses propres intérêts économiques et politiques, n’a pas donné signe d’une recherche de paix sincère ».
« Si la communauté internationale veut la paix, a poursuivi le patriarche maronite alors (il faut) qu’elle travaille pour un compromis. Si elle ne veut pas la paix et veut que guerres et conflits continuent d’enflammer le Moyen-Orient, je suis désolé, cette région sera condamnée à ne pas connaître la paix. Il faut résoudre le problème entre Israël et le monde arabe. Il faut de la bonne volonté. »
Le cardinal Rai a particulièrement souligné « le problème du Liban », pays qui était depuis toujours un modèle de cohabitation entre chrétiens et musulmans, et qui risque de se transformer en terrain d’affrontement : « Le problème du Liban et le poids qu’il porte aujourd’hui, a-t-il expliqué, est la présence d’un million sept cents mille réfugiés, plus un demi-million de Palestiniens. La somme est supérieure à toute la population libanaise. Quel pays est si puissant qu’il peut accueillir plus de la moitié de son propre peuple ? C’est un gros problème politique, démographique et économique. Cela paralyse la vie économique du Liban. »
Avec une traduction d’Océane Le Gall

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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