Renouvelez « votre vie d’union au Christ »: c’est l’invitation du pape François aux francophones présents à l’audience générale de ce mercredi 23 août 2017 dans la salle Paul VI du Vatican. Car, a-t-il affirmé, Dieu conduit l’humanité vers l’accomplissement des promesses: « En ce jour nous serons vraiment heureux et nous pleurerons de joie. »
Avant l’audience, le pape a remonté l’allée centrale en saluant les personnes présentes, s’arrêtant spécialement auprès des enfants, prenant les plus petits dans les bras avant de les embrasser, se prêtant aux selfies, aux échanges de calotte blanche, buvant du maté qu’on lui tendait, et saluant aussi le Garde suisse, qui passait du « garde-à-vous » à une poignée de main. Ici et à un petit cadeau à propos duquel il écoutait les explications attentivement. Sa rencontre avec un enfant habillé « en pape », tout en blanc, a fait sensation.
Après sa catéchèse en italien et sa synthèse en français, le pape a ensuite lancé à l’adresse des francophones cette invitation à vivre avec le Christ au quotidien: « Je salue cordialement les pèlerins de langue française. Je vous invite, à l’occasion de votre pèlerinage à Rome, à renouveler votre vie d’union au Christ. Qu’il vous guide, chaque jour de votre vie, vers le bonheur de son Royaume. Que Dieu vous bénisse ! »
Le pape a poursuivi ses catéchèses sur la vertu théologale de l’espérance en parlant de l’espérance de la vie bienheureuse, en commentant le Livre de l’Apocalypse qui annonce que Dieu renouvelle toute chose et essuie toute larme: « Frères et sœurs, l’espérance chrétienne est fondée sur la foi en Dieu qui fait toute chose nouvelle. L’horizon ultime du chemin du croyant est la Jérusalem céleste. »
Une vie plongée dasn l’amour de Dieu: « Dieu usera avec nous d’une tendresse infinie comme un père accueille ses enfants après la peine. Nous croyons que la mort et la souffrance n’auront pas le dernier mot : être chrétien nous donne un regard nouveau rempli d’espérance. »
Une espérance est aussi fondée sur les progrès du Royaume de Dieu, au coeur du monde: « Le Règne de Dieu progresse inexorablement, comme un champ ensemencé, même si l’ivraie s’y mêle encore, mais à la fin le mal sera détruit. »
« Notre vie a un sens : elle n’est pas un lent déclin mais une marche vers un avenir nouveau, où nous serons les héritiers des promesses de Dieu », a insisté le pape.
Il a réaffirmé la présence du Christ dans la vie quotidienne: « Jésus nous accompagne et nous console sur le chemin, jusqu’au jour où tout sera accompli, lorsque Dieu prononcera son ultime parole de bénédiction. En ce jour nous serons vraiment heureux et nous pleurerons de joie. »
