CITE DU VATICAN, Vendredi 23 mai 2003 (ZENIT.org) – « Les fidèles doivent utiliser tous les moyens légaux possibles pour éviter la perte de vies humaines, et l’humiliation de la dignité humaine »: c’est l’appel lancé par Mgr Elio Sgreccia, vice-président de l’Académie pontificale pour la vie, lors de l’ouverture d’un symposium international sur la bioéthique qui se tient en Ukraine, à Kiev.
Des savants, des experts et des journalistes d’Ukraine, d’Italie, de Pologne de Croatie et de Biélorussie ont pris part au symposium scientifique préparé par l’organisation caritative du Centre de Bioéthique Ukrainien, précise l’agence internationale Fides, organe de la congrégation pour l’Evangélisation des peuples.
Mgr Sgreccia a inauguré le Symposium intitulé: « Les technologies de procréation artificielle et l’avenir de l’Ukraine » (« Artificial Procreation Technologies and the Future of Ukraine »).
Mgr Sgreccia déclarait à cette occasion: « Les fidèles ne peuvent être contraints par des liens de la législation qui protège leur propre conscience, mais ils doivent se servir de tous les moyens légaux possibles pour éviter la perte de vies humaines et l’humiliation de la dignité humaine ».
Le prof. Peter Gusak, collaborateur de l’Institut de Vie Familiale et Conjugale de l’Université Catholique d’Ukraine, a pour sa part examiné la législation ukrainienne, et il a donné des preuves concrètes du fait que l’Acte ukrainien réglementant la fécondation artificielle et l’implantation de l’embryon, en vigueur depuis 1977, allait contre les droits fondamentaux de l’homme, et, avant tout, contre le droit à la vie.
Actuellement, l’Ukraine a un taux de natalité très bas, pour différentes raisons – la crise économique ou l’absence de sécurité sociale pour les familles ayant de nombreux enfants – mais aussi en raison du programme national de planification familiale.
Le rapport du célèbre théologien ukrainien Alexander Dobroyer a été consacré à la doctrine pour la vie humaine et pour la dignité dans les religions traditionnelles de l’Ukraine : » Nous devons rappeler sans cesse que la science sert l’humanité, mais qu’elle ne la maintient pas « , rapporte Fides.