ROME, Vendredi 27février 2009 (ZENIT.org) – Dans plusieurs nations européennes, notamment la France et l’Allemagne, on le sait, le négationnisme est passible de poursuites judiciaires. Mais quid de l’Union européenne ? Les dispositions de plusieurs pays font s’interroger sur les limites de la « liberté d’expression ».
M. Jacques Barrot, commissaire européen à la Justice, a rappelé aujourd’hui à l’AFP que « dans la plupart des Etats (de l’Union Européenne, ndlr), le négationnisme peut être poursuivi » : « Les juridictions nationales sont compétentes pour condamner le négationnisme ».
Mais la loi européenne du 28 novembre 2008 qui « punit pénalement, sous certaines conditions, l’apologie du négationnisme comme incitation à la haine raciale » doit encore être transposée dans les législations nationales.
En revanche, relève l’AFP, « au nom de la liberté d’expression, la Grande-Bretagne, l’Italie, l’Irlande et la Suède ont obtenu que la loi européenne limite les sanctions aux seuls comportements négationnistes qui ‘s’exercent d’une manière qui risque d’inciter à la violence ou à la haine d’un groupe de personne’ ».
Anita S. Bourdin