ROME, Jeudi 17 décembre 2009 (ZENIT.org) – Le président émérite du Conseil pontifical justice et paix, le cardinal Renato Raffaele Martino, a béni le 3 décembre dernier, la première pierre de l’institut panafricain pour la doctrine sociale de l’Eglise sur le campus de l’université catholique du Congo, dans la commune de Mont-Ngafula, près de la capitale Kinshasa.
Ce geste marque le lancement des travaux de construction de ce centre qui aura une gestion autonome au sein de l’université catholique du Congo, et deviendra un « laboratoire de la culture de la paix » destiné à « former tous ceux qui aspirent à la paix en Afrique » et « à promouvoir le bien commun, sans aucune sorte de discrimination ».
Ce sont les paroles du cardinal Martino, rapportées par l’agence catholique congolaise de Documentation et information pour l’Afrique (DIA).
La vocation de cet institut panafricain sera de mobiliser les meilleures potentialités africaines dans une recherche globale sur tout ce qui peut concourir à l’édification de la paix dans la justice, la vérité et la solidarité en Afrique et dans le monde.
Le cardinal Martino a déclaré que « cette œuvre est un acte de reconstruction, d’unification et de réconciliation nationale à laquelle l’Eglise désire apporter sa contribution ».
La présence du délégué du chef de l’Etat à cette cérémonie de bénédiction montre, selon le cardinal Martino, l’importance que le président attache à l’éducation et à la formation des consciences au service du bien commun, ainsi que sa disponibilité à collaborer avec l’Eglise dans ce domaine si important de la vie d’une nation.
Le nouvel institut aura comme langues de travail le français et l’anglais.
L’archevêque de Kinshasa, Mgr Laurent Monsengwo Pasinya, a indiqué que « l’institut panafricain des sciences sociales érigé à Mont Ngafula, aidera assurément au développement intégral des pays africains, car il participe de l’action évangélisatrice de l’Eglise ».
Il espère que cet institut formera des hommes politiques soucieux du bien commun, de la bonne gouvernance et de l’éthique dans tous les secteurs de la vie sociale.
Etaient présents à la cérémonie une soixantaine d’évêques du Burundi, du Rwanda et de la République démocratique du Congo, ainsi que deux évêques de Belgique, venus à Kinshasa célébrer le cinquantième anniversaire de l’érection de la hiérarchie épiscopale locale et les vingt-cinq ans de l’Association des Conférence épiscopales d’Afrique centrale (ACEAC).
Les cérémonies jubilaires avaient commencé le lundi 30 novembre et se ont été clôturées le dimanche 6 décembre dernier.