CITE DU VATICAN, Lundi 27 mai 2002 (ZENIT.org) – Le 28ème Prix du jury œcuménique 2002 (http://juryoecumenique-cannes.cef.fr/2002/index_2002.html) a été attribué au film : « Mies vailla menneisyyttä » (« L´homme sans passé ») du réalisateur
Aki Kaurismäki.
Deux mentions spéciales vont aux frères Dardenne pour « Le fils », et à Marco Bellocchio pour « Le sourire de ma mère ».
A propos de « L´homme sans passé », le jury écrit: « Ce film, illuminé par la tendresse et l’humour, est une parabole sur la renaissance d’une personne et la naissance d’une communauté. Plongé dans une pauvreté radicale, un homme sans passé rencontre la solidarité et se construit courageusement dans la dignité. L’esthétique d’Aki Kaurismäki fait vivre un moment de grâce ».
Le Jury œcuménique donne une mention spéciale au film « Le fils », de Jean-Pierre et Luc Dardenne. « C’est un film, explique le site du jury, riche d’humanité sur le dépassement douloureux de la vengeance. Il ouvre un avenir par l’apprentissage d’un métier et d’une relation. Son intensité expressive entraîne l’adhésion du spectateur ».
Le Jury œcuménique donne également une mention spéciale au film : « L´ora di religione » (mot à mot: « L´heure de religion », mais le titre français est: « Le sourire de ma mère ») du réalisateur itlaien Marco Bellocchio. « Le film est en résonance avec un questionnement moderne sur Dieu, qui doit être entendu, explique le jury. Le personnage principal, qui s’oppose à toute compromission, est l’expression d’une quête d’identité et de vérité ».
Le Jury oecuménique 2002 était présidé par Anca Berlogea (Roumanie) et composé de Michèle Debidour (France), Julia Helmke (Allemagne), Bruce Girard (Canada), Ezio Alberione (Italie) et Revaz Nicoladzé (France).
