Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire de la bienheureuse française Marie-Louise Trichet, vierge (✝ 1759), apôtre de la Sagesse.
L’exemple de saint Louis-Marie Grignion de Montfort l’attira vers la vie religieuse. Et elle devint à Poitiers la première consacrée de la Congrégation des Filles de la Sagesse, « qu’elle dirigea avec prudence ».
Elle était née dans une famille chrétienne de Poitiers et elle fonda ce nouvel institut religieux au service des pauvres, des aveugles et des estropiés. Elle se mit sous la direction de saint Louis-Marie. Surtout, à l’époque de « la philosophie des Lumières », elle comprit l’importance de la véritable sagesse, le Christ, Sagesse éternelle incarnée. D’où le choix du nom de sa congrégation: les Filles de la Sagesse.
Elle a été béatifiée par Jean-Paul II en 1993. On peut se recueillir, à La Rochelle, à l’hôpital, dans la « chambre de la fondatrice », un « humble réduit où l’on présume que Marie-Louise logeait lors de son séjour rochelais », explique le diocèse.
Mais ses reliques reposent en Vendée, à Saint-Laurent sur Sèvre, et le bienheureux pape Jean-Paul II s’est recueilli sur sa tombe lors de son pèlerinage de 1996.
La fête de Marie-Louise Trichet est célébrée le 7 mai, jour de sa naissance, alors que la tradition est de fêter les saints le jour anniversaire de leur « naissance au ciel ». Mais elle s’est éteinte un 28 avril, comme saint Louis-Marie, déjà fêté le 28.