Anita Bourdin
ROME, dimanche 15 avril 2012 (ZENIT.org) – Il faut « transmettre au monde le feu de la miséricorde », disait Jean-Paul II il y a dix ans à Lagiewniki et Benoît XVI l’a rappelé en polonais après le Regina Coeli de ce dimanche : il est rentré de Castel gandolfo vendredi soir : le pape y était parti s’y reposer dimanche dernier, et n’avait fait qu’un aller-retour mercredi matin pour l’audience générale.
Jean-Paul II a consacré lui-même le nouveau sanctuaire de la Miséricorde divine de Lagiewniki, aux portes de Cracovie, le 17 août 2002. Benoît XVI a évoqué cet anniversaire en saluant les Polonais réunis place Saint-Pierre et à Lagiewniki, grâce à une liaison en direct.
« Je salue cordialement tous les Polonais et de façon particulière les participants des célébrations liturgiques du Dimanche de la Miséricorde divine au sanctuaire de Lagiewniki. C’est là que le bienheureux Jean-Paul II a dit, il y a dix ans: « Il faut transmettre au monde ce feu de la miséricorde. Dans la miséricorde de Dieu, le monde trouvera la paix et l’homme le bonheur ! Je confie cette tâche … à tous les dévots de la Miséricorde divine ». »
« Fidèles à cette exhortation, annonçons au monde le message de Jésus miséricordieux et soyons ses témoins. Je vous bénis de tout cœur », a déclaré le pape.
Benoît XVI a également a salué les participants de la messe présidée par le cardinal Agostino Vallini, son vicaire pour le diocèse de Rome, en l’église du Saint-Esprit, à deux pas du Vatican, venus ensuite place Saint-Pierre pour la prière mariale.
Le pape a rappelé que cette église constitue, à Rome, un « lieu privilégié du culte de la Divine Miséricorde », et qu’on y vénère « tout spécialement » sainte Faustine Kowalska, et le bienheureux Jean-Paul II.
Le Christ a notamment dicté à sainte Faustine le chapelet à la Miséricorde divine, à Vilnius, les 13 et 14 septembre 1935, comme le rappelle le site du Message de la sainte.
Le même site rappelle l’histoire du tableau demandé par le Christ à sainte Faustine. C’est également à Vilnius qu’en 1934, le bienheureux Père Michel Sopocko, directeur spirituel de sainte Faustine, a demandé au peintre Eugène Kazimirowski de réaliser le tableau de Jésus Miséricordieux. Le peintre vivait et travaillait dans le même immeuble que l’abbé Sopocko, à Vilnius. Sœur Faustine vint souvent à l’atelier pour lui donner des indications.
L’abbé Sopocko veillait personnellement à ce que le tableau soit fidèle aux indications de sœur Faustine. Il a adapté la toile sur laquelle devait être peint le tableau aux dimensions d’un cadre ancien, offert auparavant par une des paroissiennes. L’exécution du tableau, avec l’inscription « Jésus, j’ai confiance en Toi », dura environ six mois.
Après bien des péripéties, le tableau est aujourd’hui à nouveau vénéré à Vilnius, en l’église de la Sainte-Trinité.