CITE DU VATICAN, Mardi 11 décembre 2001 (ZENIT.org) – La Conférence des évêques suisses (CES) se réjouit de la « décision claire » du Conseil National de « continuer à interdire l´euthanasie directe active ». Les évêques demandent en même temps le développement des soins palliatifs.
« Tuer un être humain ne peut faire partie de la pratique médicale, réaffirment les évêques. Il est en revanche de la responsabilité des médecins, le cas échéant, de ne pas maintenir artificiellement en vie des patients et d´apaiser au mieux leurs souffrances, même au risque d´accélérer le processus fatal. La CES salue donc l´adoption par le National d´une motion qui demande de légiférer en matière d´euthanasie passive et active indirecte. Les directives de l´Académie suisse des sciences médicales en la matière pourront servir de base à une future législation ».
Les évêques recommandent le développement des soins palliatifs en disant: « Mais au-delà de cette problématique, il est nécessaire de promouvoir de façon conséquente les soins palliatifs dans le système suisse de santé ».
Un ombre au tableau cependant: « La CES regrette par ailleurs, indique le communiqué des évêques, que le Conseil National n´ait pas voulu limiter les activités problématiques de groupements d´aide au suicide. Le contrôle de ces agissements ne peut être laissé aux seules administrations cantonales et communales ».