<p> Tu m’as séduit sur les monts élevés
Là où ta pureté enveloppe l’azur,
Où ta lumière irradie plus blanche que neige
Et ta Présence exhale la douceur du miel.
Mais c’est ailleurs que je t’ai rencontré,
Dans les entrailles de mon humanité
Cellier mille fois scellé et oublié –
Là, tu m’attendais ! –
Dans mes blessures,
Là seulement,
Tu t’es fait l’Epoux de mon humanité –
Ci-gît désormais ma demeure de gloire –.
Au Très-Bas, radieux,
L’irrévocable serment
D’immortel printemps :
« Je t’ai aimée d’un amour éternel ».
Extrait de : Eric de Rus, Vivre en incandescence, Ad Solem, 2013