A la nouvelle du meurtre du Père Frans Van der Lugt, le Père général et la Curie généralice expriment leur consternation pour l’assassinat brutal d’un homme qui a consacré sa vie aux plus pauvres et aux nécessiteux, en particulier dans la ville de Homs, et qui n’a pas voulu les abandonner non plus dans les moments de plus grand danger. Il a toujours parlé de paix et de réconciliation et il a ouvert les portes à tous ceux qui demandaient son aide, sans distinction de race ou de religion. « Je ne vois pas des musulmans ou des chrétiens, disait-il, mais seulement des êtres humains. Je suis le seul prêtre et le seul étranger en cet endroit, mais je ne me sens pas étranger ». Le P. Frans était arrivé en Syrie en 1966 et depuis lors il a toujours travaillé pour unir les Syriens de différents horizons, en les encourageant au dialogue. Nous espérons et nous demandons au Seigneur que son sacrifice porte des fruits de paix et que ce soit un nouveau stimulant pour faire taire les armes et mettre la haine de côté.
Traduction de l’italien par Zenit, A. Bourdin