La « grande mission de la famille » est de « faire de la place à Jésus, d’accueillir Jésus dans la famille, dans la personne des enfants, du mari, de la femme, des grand-parents… Jésus est là », explique le pape François lors de l’audience générale de ce 17 décembre 2014.
Le pape a poursuivi son cycle de catéchèses – inauguré mercredi dernier, 10 décembre – sur le thème de la famille, « ce grand don que le Seigneur a fait au monde ».
A l’approche de la fête de Noël, il a évoqué la famille à la lumière de la naissance du Christ : « Jésus est né dans une famille. Il aurait pu venir de manière spectaculaire, comme un guerrier, un empereur… Non : il vient comme un fils d’une famille… Dieu a choisi de naître dans une famille humaine. »
Et cette famille vit « dans un village perdu de la périphérie de l’Empire romain… une périphérie presqu’invisible, ou plutôt malfamée… c’est justement là qu’a commencée l’histoire la plus sainte, celle de Jésus parmi les hommes ».
« Jésus est resté dans cette périphérie durant trente ans », a poursuivi le pape en notant qu’il n’y a pas eu « de miracles, de guérisons, de prédications, de foules qui accourent ». Jésus a vécu « une vie « normale », selon les coutumes d’une famille israélite : la maman s’occupe de tout dans la maison, le papa travaille et enseigne à son fils à travailler… »
Cela pourrait sembler un « gâchis », a-t-il fait observer : « mais la famille était importante… le chemin de Jésus était dans cette famille ». Durant ces trente années, « Jésus a cultivé la vocation pour laquelle le Père l’a envoyé », il a « grandi en courage pour poursuivre sa mission ».
La Sainte Famille n’était pas « une famille artificielle, irréelle », a souligné le pape : elle illustre « la vocation et la mission de la famille, de toute famille ». Mission qui est « d’accueillir Jésus, de l’écouter, de parler avec Lui, de le protéger, de grandir avec Lui; et ainsi de rendre le monde meilleur ».
C’est « la grande mission de la famille : faire de la place à Jésus qui vient, accueillir Jésus dans la famille, dans la personne des enfants, du mari, de la femme, des grand-parents… Jésus est là », a-t-il ajouté.
Chaque fois qu’une famille vit cela, « même à la périphérie du monde », le mystère du salut « est à l’œuvre ». Et grâce à cette famille, c’est l’amour, l’aide mutuelle, qui deviennent « normaux » et non « la haine, l’indifférence », a conclu le pape.
