Le message de carême du pape François sera publié au Vatican – et par Zenit – demain, mardi 27 janvier, a midi: il a pour thème le courage: « Affermissez vos coeurs ». Une expression tirée de l’épître de saint Jacques (5, 8).
Le message sera présenté au Vatican par le secrétaire du Conseil pontifical Cor Unum, Mgr Giampietro Dal Toso, par le sous-secrétaire, Mgr Segundo Tejado Muñoz, et par M. Michel Roy, Secrétaire général de Caritas Internationalis.
Il sera disponible en français, en anglais, en allemand, en espagnol, en portugais, en italien et en polonais.
C’est une tradition que le Message de carême du pape François soit préparé et publié en collaboration avec le dicastères de la charité du pape, Cor Unum, et donc aussi Caritas Internationalis, insistant ainsisur un carême de « charité ».
Cette année, le carême s »ouvrira, le mercredi 18 février, Mercredi des Cendres, il s’achève le dimanche de Pâques, dimanche 5 avril.
Le mot carême vient du latin Quadragesima (dies) « Quarantième jour » (avant Pâques). Le carême est une période de pénitence, de jeûne et d’aumône qui dure pendant les 40 jours qui précèdent la Pâques.
Les dimanches n’étant pas jeûnés dans la religion catholique, le carême commence donc 46 jours avant Pâques (40 jours + 6 dimanches).
Cette durée rappelle les 40 jours de Jésus au désert où il se retira afin de prier et méditer durant 40 jours.
Aux 2e et 3e siècles, le carême était peu observé par les chrétiens et la durée du jeûne n’était pas fixée par l’Église. Mais un jeûne de deux jours préparait à Pâques. Saint Justin de Naplouse (+165) écrit que les catéchumènes « sont instruits à prier et à implorer de Dieu, en jeûnant, la rémission de tous péchés passés, tandis que nous prions et jeûnons avec eux ».
Vers 195, l’évêque de Lyon saint Irénée adressa au Pape Victor 1er (+199) une lettre indiquant qu’un jeûne obligatoire était observé par les chrétiens les vendredi et samedi saints, afin de commémorer le départ de leur Époux, le Christ.
Le carême devient une habitude au IVe s., entre 300 et 325, du fait de la préparation des catéchumènes au baptême, comme un appel à la solidarité et à la compassion, à la prière et au jeûne. L’Histoire ecclésiastique (324) d’Eusèbe de Césarée (265-340) atteste de nombreuses pratiques observées pour le jeûne de Pâques.