Question – Pendant la messe à Guayaquil vous avez dit que le Synode devait faire mûrir un vrai discernement pour trouver des solutions concrètes aux difficultés des familles. Et puis vous avez demandé aux gens de prier pour que Dieu puisse transformer en miracle même ce qui nous paraît impur, nous scandalise ou nous épouvante. Pouvez-vous préciser quelles sont ces situations « impures » ou « scandaleuses » dont vous parlez?
Pape François – Ici aussi je ferai l’herméneutique du texte. Je parlais du miracle du bon vin et j’ai dit que les amphores d’eau étaient pleines, mais elles étaient pour la purification. C’est-à-dire, toute personne qui entrait dans la fête se purifiait et quittait ses saletés spirituelles. C’est un rite de purification avant d’entrer dans une maison, ou dans un temple. Un rite que nous avons maintenant dans l’eau bénite : il est resté quelque chose de ce rite juif.
J’ai dit que Jésus fait le meilleur des vins avec l’eau des saletés, du pire. Je pensais en général, pour dire : la famille est en crise, nous le savons tous, il suffit de lire l’Instrumentum laboris que vous connaissez bien parce qu’il a été présenté … C’est à tout cela que je faisais allusion, en général : que le Seigneur nous purifie de ces crises, de tant de choses qui sont décrites dans le document de travail « l’Instrumentum laboris ».
Je pensais en général, à aucun élément en particulier. Que cela nous rende meilleurs, fasse de nous des familles plus mûres … meilleures. La famille est en crise, que le Seigneur nous purifie et que nous avancions. Mais les détails de cette crise sont toutes dans le document du synode, qui est fini et vous le savez.
Traduction de Zenit, Océane Le Gall
