P. Andrew Small © Vatican Media

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Protection des mineurs: nomination du p. Andrew Small

L’importance de l’écoute des victimes

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Un religieux américain des Oblats de Marie Immaculée (OMI), le p. Andrew Small, est nommé par le pape François comme Secrétaire de la Commission pontificale pour la protection des mineurs – présidée par le cardinal Sean O’Malley, archevêque de Boston -,  annonce le Saint-Siège ce mardi 22 juin 2021. Il insiste sur l’importance de l’écoute des victimes.
Le p. Small a été notamment le directeur national des Oeuvres Pontificales Missionnaires (OPM) aux États-Unis.

Au micro de Radio Vatican (Mario Galgano), le p. Small rappelle la mission de cette Commission: « En plus d’être un immense honneur personnel, il y a une indication claire que la Commission entre dans une nouvelle phase. Elle est appelée par le Saint-Père à définir l’importance de la sauvegarde encore plus largement dans tout le réseau de l’Église, qui comprend le rôle important à jouer par la Curie romaine, le Vatican même, pour adopter toujours plus intégralement la culture de la protection. »

Il confie aussi ses priorités: « Ma première priorité est de connaître les membres de la Commission pontificale, qui font tous un travail formidable même s’ils sont tous bénévoles. Et je veux m’inspirer d’eux en écoutant ceux dont la vie a été touchée, et, dans de nombreux cas, cruellement brisée à cause d’abus sexuels. »

L’écoute des victimes est une priorité pour le p. Small: « Il est important d’écouter les survivants et de savoir quelles prochaines mesures doivent être prises. Je pense que fournir des moyens aux gens de s’engager avec l’Église sur ces questions est essentiel, afin qu’ils sentent que les structures de responsabilité leur sont accessibles, transparentes, et ils peuvent être évaluées pour voir qu’un environnement sûr est établi dans la pratique et pas seulement en théorie. »

Le p. Small exprime aussi son souci de la protection de toutes les personnes vulnérables: « Je pense que tout processus de mise en œuvre doit voir ce qui fonctionne et ce qui doit être amélioré. C’est juste du bon sens. Encore une fois, je m’en remettrai à la Commission pour comprendre mieux, mais comme vous l’avez vu, il est nécessaire d’élargir le cercle de protection pour inclure les personnes vulnérables, et il y a une priorité toujours croissante sur la nécessité de demander des comptes aux dirigeants de l’Église. »

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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