Ces séminaristes étudient dans 924 séminaires (516 grands séminaires, 101 séminaires de propédeutique, 307 petits séminaires). Les supérieurs de ces séminaires s’adressent au Secrétariat International de l’Oeuvre à Rome, pour demander des aides pour l’entretien des séminaristes, des subsides extraordinaires pour la construction de nouveaux bâtiments, pour les travaux de manutention ou pour d’autres besoins.
L’Oeuvre Pontificale de Saint-Pierre Apôtre, fondée 1997 par la Française Jeanne Bigard, recueille les offrandes qui proviennent du monde entier, par l’intermédiaire des Directeurs Nationaux des OPM qui, dans chaque pays, organisent une journée de sensibilisation sur les besoins du clergé autochtone dans les terres de Mission, ou qui recueillent des dons de milliers de bienfaiteurs qui adoptent un séminariste pendant la période de sa formation sacerdotale.
L’augmentation du nombre des vocations dans les Territoires qui dépendent de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples se heurte avec le manque de moyens dont disposent ces mêmes nations ; c’est pourquoi, sans la solidarité des catholiques du monde entier, on ne pourrait former un clergé local qui soit en mesure de guider les communautés de ces jeunes Eglises.
Les Continents qui ont le plus grand nombre de séminaristes sont l’Afrique (51.622) et l’Asie (20.829). En Océanie, l’Oeuvre a aidé 930 séminaristes ; en Amérique et en Europe, où les circonscriptions ecclésiastiques dépendant de Propaganda Fide sont peu nombreuses, elle a aidé 6.916 séminaristes.
Même si le but de l’Oeuvre Pontificale de Saint-Pierre Apôtre est le soutien apporté au clergé local, l’Oeuvre aide aussi les Congrégations religieuses qui ont des noviciats dans les pays de mission : l’an passé, 3.379 religieux novices et 6.556 religieuses novices ont bénéficié des offrandes que les fidèles du monde entier ont envoyées dans ce but au Fonds International de Solidarité.
Les Pontifes du siècle écoulé ont toujours souligné l’importance de la formation du clergé autochtone, comme le fit en particulier Benoît XV dans l’encyclique « Maximum Illud » de 1919. Le Pape Jean Paul II, qui a ordonné de très nombreux prêtres autochtones durant ses voyages missionnaires, a répété à plusieurs reprises que l’on ne pouvait permettre » que se perdent des vocations par manque de soutien économique ».