ROME, Jeudi 5 mai 2005 (ZENIT.org) –Le pape Benoît XVI a effectué ce jeudi après-midi sa première visite à Castelgandolfo : c’était la fête de l’Ascension au Vatican, mais pas en Italie ni donc à Rome.

La ville compte quelque 5 000 habitants et se situe à une altitude de 426 m (le lac se trouve à 293 m, il a 6 km2 et une profondeur de 170 m).

Le pape st donc « monté » dans sa résidence pontificale et il s’est adressé aux habitants de la ville rassemblés sur la place, aux balcons, dans la rue principale, depuis le balcon de sa résidence, avec presque un quart d’heure d’avance sur son programme, à 16 h 45 au lieu de 17 h, et pour seulement six minutes environ. L’enthousiasme était tel que quasi chaque expression du pape était interrompue par des « hourras ! ».

Le vent ronflait dans le micro, et décoiffait Benoît XVI qui, portant ses lunettes pour voir de près, lisait sa salutation, chaleureuse elle aussi.

« Chers frères et sœurs, je suis venu pour vous rencontrer pour la première fois, chers amis de Castel Gangolfo », disait le pape.

Il remerciait ces habitants pour leur « présence » et pour leur « cordialité ».

Il indiquait le « motif de cette venue » : « Prendre contact avec le palais pontifical où, s’il plaît à Dieu, j’ai l’intention de passer les mois d’été comme mes vénérables prédécesseurs dans votre belle petite ville ». Une annonce saluée par des ovations.

Les observateurs notaient l’expression « prendre contact », et non pas « possession ». Le communiqué officiel annonçant la venue du pape disait d’ailleurs simplement « visite ».

Le pape a été accompagné dans cette visite par Mgr Leonardo Sandri, substitut de la secrétairerie d’Etat, et par Mgr James Harvey, préfet de la Maison pontificale.

Benoît XVI a salué le cardinal secrétaire d’Etat Angelo Sodano, cardinal évêque titulaire du diocèse suburbicaire de Castelgandolfo et Albano, dont le nom a aussitôt été acclamé, mais aussi l’évêque d’Albano, Mgr Marcello Semeraro, le curé, les prêtres qui l’assistent, et « toute la communauté paroissiale ».

En outre, le pape a tenu à nommer le directeur de la « villa » pontificale ou plutôt des « ville », au pluriel, M. Saverio Petrillo et ceux qui « travaillent à leur fonctionnement quotidien ».

Il avait auparavant reçu dans la cour intérieure le maire de la ville et le conseil communal qu’il saluait à nouveau.

Le pape exprimait aussi une « pensée pleine de gratitude pour cette villa accueillante pour les touristes et les pèlerins ».

Il concluait par son « plus cordial souhait de sérénité et de paix », avant de retirer ses lunettes, confiées à son secrétaire, et de donner sa bénédiction. Puis il répétait deux fois « Grazie », « Merci ! », en levant les mains et en les joignant. « Et au revoir, au plus vite ! » , ajoutait Benoît XVI. Sous les acclamations, les sifflets de joie, les applaudissements, auquel il se soustrayait pourtant sans prolonger davantage, comme avec la hâte d’un « travailleur » qui retourne à la tâche interrompue.