Vingt années de ministère pour combattre Satan © aieinternational.it

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P. Cristian Meriggi :  Les 5 armes spirituelles pour combattre le diable 

Le témoignage du prêtre exorciste du diocèse de Florence, en Italie

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Prêtre exorciste depuis plus de 20 ans pour le diocèse de Florence, en Toscane, le P. Cristian Meriggi témoigne de son ministère sur le site de l’Association internationale des exorcistes (IAE), association de droit pontifical au service des prêtres exerçant ce ministère dans l’Église catholique.

Fondée en 1994 par le prêtre Italien Gabriele Amorth et le prêtre français René Chenesseau, tous deux exorcistes décédés, l’association regroupe aujourd’hui plus de 900 exorcistes dans le monde et 130 auxiliaires. Elle propose des formations, des conférences ainsi que des rencontres nationales et internationales entre exorcistes.

« Toute la vie de l’Église est médicinale » 

« Sur la base de mon expérience personnelle » confie le P. Cristian Meriggi, « je peux affirmer que l’action et le pouvoir du diable sur la société et sur les individus dépendent en partie de la dérive de la foi, de la multiplication des cultes païens, de la diffusion de l’ésotérisme, de la magie sous toutes ses formes et de divers types de mouvements religieux alternatifs, de loges maçonniques et de sectes de toutes sortes, ainsi que d’une vie de plus en plus absorbée par la sensualité et le virtuel, par la culture du jetable et par celle hédoniste-individualiste ».

Le P. Cristian Meriggi avec le pape François © aieinternational.it

Le P. Cristian Meriggi avec le pape François © aieinternational.it

Jeune prêtre, le P. Meriggi a fait de nombreuses recherches sur le monde de l’occultisme et de la magie. Il a notamment publié deux ouvrages en se faisant aider et conseiller par Don Mario Boretti, fils spirituel de saint Padre Pio. Nommé exorciste en 2006 par l’archevêque de Florence, il a été formé par le célèbre exorciste du diocèse de Rome, le P. Gabriele Amorth. « Souviens-toi, Don Cristian, que nous ne sommes bons à rien » » lui avait dit le prêtre à propos du ministère d’exorciste.

Dans son témoignage, le prêtre italien souligne que « toute la vie de l’Église est médicinale, c’est un chemin de libération, de guérison et de consolation pour ressusciter dans le Christ, pour vivre nos jours dans l’amour et la paix, afin d’éloigner ou d’expulser de nos vies l’ennemi et son influence. » 

Les cinq armes spirituelles

Selon le P. Meriggi, la première arme pour combattre Satan est liée au sacrement de l’Eucharistie : l’adoration et la communion. Il est important de vivre « une vie sacramentelle intense est cruciale, un amour pour le Christ eucharistique, car l’Eucharistie est la voie royale vers la guérison et la libération. » Et en citant une parole du P. Boretti, il ajoute : « Sans communion, on ne peut pas être guéri ! »

La deuxième arme spirituelle mentionnée par Don Meriggi est la confession : « Par ce sacrement, nous trouvons la miséricorde de Dieu qui, non seulement confirme le pardon de nos péchés, mais qui, avec sa grâce, pénètre profondément dans les zones les plus sombres de l’âme où nos péchés ont leurs racines ».

La troisième recommandation est de vivre une vie intense de charité : « Vivre, comme le dit saint Paul, autant que cela dépend de nous, en paix avec tous. Une vie intense de charité où nous pensons non seulement à nos propres besoins, mais aussi à ceux des autres, priant et œuvrant pour leur bien ». Vivre chaque instant de notre vie comme un don, conscients que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, même dans les moments les plus difficiles.

Une autre arme est la dévotion à la Vierge Marie et au rosaire. Le P. Meriggi souligne qu’il est essentiel de « cultiver une dévotion fidèle et aimante à la Vierge Marie. Faisons nôtre la prière de l’Église : outre la sainte messe et la Liturgie des heures, récitons aussi le saint rosaire. Et puis, il y a la dévotion aux saints et aux bienheureux du purgatoire ». 

Enfin, le prêtre préconise l’utilisation des sacramentaux – comme des crucifix, de l’eau bénite ou des médailles – car ils sont d’une grande utilité et « sont comme des remèdes qui, avec les sacrements, nous aident à apporter la grâce de Dieu dans tous les domaines de notre vie ». 

 

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Anne van Merris

Journaliste française, Anne van Merris a été formée à l'Institut européen de journalisme Robert Schuman, à Bruxelles. Elle a été responsable communication au service de l'Église catholique et responsable commerciale dans le privé. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

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