Catéchumènes : « Ne passons pas à côté du don de Dieu » © Diocèse de Nevers
En ce premier dimanche de carême, de nombreux catéchumènes ont vécu leur appel décisif dans les diocèses de France. Ils recevront le baptême à Pâques, après s’être engagés pour plusieurs mois dans le chemin d’initiation à la vie chrétienne, appelé « catéchuménat ».
Lors des célébrations, les évêques ont appelé publiquement les catéchumènes par leur nom, les invitant à répondre personnellement à cet appel. Les futurs baptisés ont pu ainsi entrer dans le Carême avec la communauté paroissiale et diocésaine, car c’est l’Église tout entière qui chemine avec eux vers Pâques.
Ils sont de plus en plus nombreux à demander le baptême en France, y compris dans les diocèses ruraux. Ils étaient 12 135 adultes et adolescents à recevoir ce sacrement en 2024. Les trois-quarts des baptisés ont moins de 40 ans, et l’évolution la plus significative est l’augmentation de la part des 18-25 ans.
Accueillir et se laisser bousculer par les catéchumènes
« C’est une grande joie », a confié Mgr Olivier Leborgne, évêque d’Arras et président du Conseil pour la catéchèse et le catéchuménat au sein de la Conférence des évêques de France (CEF) : « Les catéchumènes viennent par des raisons qu’on connaît – les demandes de sacrements, des amis, des événements – mais ils viennent aussi par des chemins tout à fait inattendus. Ils font une expérience, très souvent une expérience de salut, une expérience du don de Dieu dans leur vie. »
Ils sont de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes à demander le baptême © Michel Pellat-Finet
Les futurs baptisés sont en effet de plus en plus exempts de toute culture chrétienne. Si une grande majorité d’entre eux sont issus de familles de tradition chrétienne, ce nombre diminue chaque année. À l’inverse, les personnes se déclarant « issues de familles sans religion » augmentent significativement : elles représentent aujourd’hui le quart des catéchumènes adultes.
« L’enjeu, c’est que la communauté sache les accueillir et sache se laisser bousculer par le Seigneur, parce que ce sont des frères et sœurs que le Seigneur nous donne. Ne passons pas à côté du don de Dieu » a ajouté Mgr Leborgne.
