L’archevêque de Canterbury et primat de la Communion anglicane, Justin Welby © wikimedia.org/wikipedia/commons

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10e anniversaire du pontificat : vœux du primat de la Communion anglicane

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« Il se penche sur le cœur humain et trouve des façons d’aimer »

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L’archevêque de Canterbury et primat de la Communion anglicane, Justin Welby, a adressé ses vœux au pape François à l’occasion du dixième anniversaire de son pontificat, ce 13 mars 2023.

 

Vœux de l’archevêque de Canterbury et primat de la Communion anglicane, Justin Welby

 

La première fois que j’ai rencontré le pape François, c’était environ deux ou trois mois après le début de mon mandat et j’étais très nerveux. Je n’avais jamais rencontré de pape, je ne savais pas quoi penser, je ne savais pas quel genre de personne il était. Nous sommes entrés, je me suis assis et il m’a dit : « Je suis plus âgé que vous… » [en italien : « plus grand que vous », ndr], et j’ai pensé : « Oh mon Dieu, ça va être l’un de ces… ». Et il a ajouté : « … de trois jours ! » Car il avait commencé son pontificat trois jours avant que je ne commence ma mission.

 

Ce début m’a beaucoup appris sur le pape François et a caractérisé l’expérience que j’ai eue de lui. J’ai fait l’expérience de son humanité extraordinairement profonde, qui ne transige pas avec la vérité et qui attribue une valeur infinie à chaque être humain. Beaucoup le disent – je le dis moi-même – mais lui, il le vit. La deuxième chose, c’est une remarquable ouverture d’esprit dans son approche de la morale. Il essaie de regarder les problèmes à travers une lentille différente, d’une manière différente. C’est peut-être dû à son passé de jésuite. Je ne sais pas, cela arrive souvent aux jésuites, mais le résultat est qu’il aborde les problèmes sous un angle surprenant. Si vous lui parlez des nombreuses questions auxquelles l’Église est confrontée, il se penche sur le cœur humain et trouve des façons d’aimer qui parviennent à déverrouiller le cœur de l’homme et trouve des façons d’aimer qui parviennent à déverrouiller les parties endurcies du cœur.

 

La troisième chose que je voudrais dire à son sujet, c’est que la simplicité qui apparaît est une simplicité authentique. Ces trois choses : sa remarquable capacité intellectuelle et de caractère, la profondeur de son cœur et sa simplicité lui permettent de rejoindre d’une manière extraordinaire ceux qui sont en dehors de l’Église, comme l’a fait saint Jean-Paul II. Cette profondeur est une bénédiction pour toute l’Église, et pas seulement pour l’Église catholique romaine.

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Hélène Ginabat

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