La création du Secrétariat à l’Economie devrait permettre d’éviter de nouveaux scandales financiers, comme celui de l’achat et de la vente de l’immeuble de Sloane Avenue à Londres, actuellement examiné dans le cadre du procès par le tribunal du Vatican, estime le pape François.
Dans la quatrième partie de l’entretien du pape François avec le correspondant à Rome de l’agence de presse Reuters, Phil Pullella, ce sont les questions financières qui ont été abordées.
L’interview, qui est publiée progressivement, est accessible sur Zenit aux dates suivantes le 4 juillet, le 5 juillet, le 6 juillet et le 8 juillet.
Pour le pape, le nouveau dicastère « qui a tous les financements entre ses mains, est une vraie sécurité dans l’administration », avec « des personnes techniques, qui comprennent, qui ne tombent pas dans les mains de ‘bienfaiteurs’, ou d’amis qui peuvent vous faire glisser ».
« L’idée du secrétariat à l’Économie est venue du cardinal Pell. C’est lui qui a été le génie », a rappelé le pontife. Avant, a-t-il fait observer, « l’administration était très désordonnée ». Et le pape de dénoncer « l’irresponsabilité de la structure » qui confiait des responsabilités à des personnes incompétentes.
Le pape a évoqué entre autres un chef de bureau de la Secrétairerie d’Etat, « une bonne personne qui était là » mais qui, n’étant pas qualifiée, « a dû demander de l’aide de l’extérieur sans contrôles suffisants de l’intérieur ». « Mais parfois les amis n’étaient pas la ‘bienheureuse Imelda’ et donc ce qui est arrivé est arrivé », a-t-il expliqué avec humour.