Soeur Maria Laura Mainetti ©fillesdelacroix.com

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Béatification de soeur Maria Laura Mainetti qui « aimait les jeunes plus que tout »

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Les paroles du pape sur la religieuse victime d’un rite satanique

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« Celle qui aimait les jeunes plus que tout » : le pape François a salué en ces termes la béatification de la religieuse italienne Maria Laura Mainetti (1939-2000), martyre victime d’un rite satanique, ce 6 juin 2021, à Chiavenna, dans le diocèse de Côme.

En célébrant l’angélus Place Saint-Pierre, le pape a souligné le « programme de vie » de la nouvelle bienheureuse, tuée il y a 21 ans lors d’un guet-apens tendu par trois jeunes filles sous l’influence d’une secte : « faire toute petite chose avec foi, amour et enthousiasme ».

Le pape a dénoncé la « cruauté » de sa mort et a rendu hommage à soeur Maria Laura qui « a aimé et pardonné à ces trois jeunes filles prisonnières du mal ». « Que le Seigneur nous donne à tous la foi, l’amour et l’enthousiasme », a-t-il souhaité avant d’inviter la foule à applaudir la religieuse.

Née à Colico (Italie) le 20 août 1939, Teresina Mainetti entre à 18 ans dans la Congrégation des Filles de la Croix. En août 1959, elle fait ses premiers vœux et en 1960 sa profession perpétuelle à La Puye, Maison mère de la Congrégation.

Elle dédie sa vie à la mission parmi les enfants, les jeunes et les familles à Vasto (Chieti), Rome, Parme avant d’arriver à Chiavenna en 1984. Dans un de ses écrits, elle s’exprime ainsi : « Les jeunes sont pauvres… Oui parce que souvent ils sont désorientés, privés de racines, manipulés. Ils suffoquent un cri de vie inexprimé… Je ressens l’urgence de les accompagner et de demander de l’aide à Jésus parce qu’ils n’ont pas de points de repère. »

En 1987, elle devient supérieure de la communauté. Ses consœurs la décrivent comme « infatigable et sereine, toujours prête à se retrousser les manches lorsqu’elle découvrait une situation de difficulté quelconque ».

Le soir du 6 juin 2000, vers 22 h, sœur Maria Laura sort du couvent pour venir en aide à une jeune fille qui l’a appelé au téléphone, disant qu’elle était enceinte, prête à avorter. Mais c’est un prétexte, inventé par une de ses amies. Les trois jeunes filles, âgées de seize à dix-sept ans, s’adonnent à des pratiques sataniques. Après avoir attiré sœur Maria Laura dans un parc, les adolescentes la frappent de dix-neuf coups de couteau, voulant faire un sacrifice rituel. Mortellement blessée, la religieuse demande à Dieu de pardonner aux meurtrières.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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