Maria Felicita Fortunata Baseggio © suorbaseggio.it

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Causes des saints : Maria Felicita Fortunata Baseggio, religieuse italienne, « héroïque »

Moniale de l’ordre de Saint-Augustin

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Les vertus héroïques de la Servante de Dieu Maria Felicita Fortunata Baseggio (née Anna Clara Giovanna, 1752-1829), moniale de l’ordre de Saint-Augustin, ont été reconnues par le pape François lors d’une audience accordée au cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le samedi 20 février 2021. La reconnaissance d’un miracle ouvrirait ensuite la porte à sa béatification.

Le pape a approuvé en tout la publication de 7 décrets concernant les vertus héroïques d’une laïque, de trois religieuses et de deux prêtres, et un décret sur un miracle.

Anna Clara Giovanna Baseggio est née le 5 mai 1752 à Ferrare (Italie), lit-on sur le site en anglais de l’ordre de Saint-Augustin.

Elle était d’abord artiste, puis franciscaine, et plus tard augustine. « C’était une femme de prière profonde qui a reçu de nombreux dons spirituels », note son biographe.

Sa famille comptait de nombreux artistes: son père, José, et ses frères, Santos et Anthony, étaient sculpteurs et son oncle, Máximo, était peintre. À l’âge de dix ans, Ana Clara a commencé à se former à l’art de la dorure. En raison de son travail, elle a vécu dans de nombreuses villes italiennes.

Malgré les vives objections de son frère Santos, elle est entrée chez les Tertiaires franciscains du couvent Le Muneghete, prenant le nom religieux de Maria Felicita Fortunata. « Elle grandit rapidement dans sa vie de contemplation, lit-on dans sa biographie. Elle avait le don de voir l’avenir. Une fois, lors d’une prière dans la cathédrale de Rovigo, la marque de la croix du Christ a été imprimée sur sa poitrine. »

La biographie raconte qu’à une occasion, le grain que la communauté de María Felicita stockait pour sa nourriture a été infesté de mites. Obéissant à sa supérieure, María Felicita a prié. Le grain est miraculeusement revenu à son bon état antérieur et un flot de papillons est apparu là où le grain était stocké.

Un décret napoléonien du 8 juin 1805 a supprimé de nombreuses maisons religieuses, dont le couvent franciscain de María Felicita. Elle a ensuite rejoint un groupe d’ermites augustins. Mais ce monastère augustinien a été également supprimé en 1810.

María Felicita a vécu un certain temps avec son frère Santos. Plus tard, elle a déménagé dans une petite pièce louée où elle pouvait consacrer du temps à la prière. Elle avait des visions fréquentes de l’Enfant Jésus, qu’elle appelait Bámbolo.

Elle est morte le 11 février 1829 alors qu’elle était invitée chez ses neveux à Rovigo. Ses funérailles ont provoqué une vague de chagrin dans cette ville. Elle a d’abord été enterrée dans un cimetière local. Son corps a été déplacé deux fois et se trouve maintenant à la cathédrale de Rovigo.

L’enquête diocésaine de sa cause de sa béatification a commencé en 1995.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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