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Relations avec le Judaïsme : qu’est-ce que la fête de Pourim ?

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S’en remettre à Dieu, « seul secours »

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« Quelques jours après Mardi gras, nos frères juifs fêtent allègrement Pourim le 14 du mois d’Adar dans le calendrier juif, cette année du 25 au 26 février 2021 », indique ce communiqué du diocèse de Paris, qui explique le sens de cette célébration.

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« Comme presque toutes les fêtes juives, Pourim tire son origine dans la Bible, plus précisément dans le livre d’Esther.

Nous sommes au VIe siècle avant JC ; dans l’empire Perse, à Suse, une jeune femme juive prénommée Esther devient l’épouse du roi de Perse Assuérus.

Esther, dont le prénom peut dériver du verbe « cacher », dissimule son identité à son époux. Son oncle, Mardochée, demande à Esther d’intercéder en faveur du peuple juif auprès du roi pour annuler le décret d’extermination de tous les juifs, promulgué par le premier ministre Amane.

Après avoir jeûné et prié le Seigneur pendant trois jours pour lui demander courage et force, Esther se rend auprès du roi et l’implore de délivrer son peuple du décret imposé par Amane.

Esther obtient satisfaction et sauve ainsi son peuple de la mort. Amane est pendu à une potence, celle-là même préparée pour Mardochée.

Amane avait tiré au sort la date de cette extermination d’où le mot « Pourim » qui signifie « sorts » en hébreu.

La fête de Pourim est un jour de liesse pour nos frères juifs.

La veille de la fête, un jeûne est respecté en mémoire de celui d’Esther.

Depuis le XVIe siècle, les juifs se déguisent et festoient pour rappeler cet acte salvateur et le banquet d’Esther. On déguste notamment les fameuses “oreilles d’Amane”, petits gâteaux aux figues ou aux amandes. C’est aussi l’occasion de partager avec les plus pauvres et d’envoyer en cadeau des dons comestibles.

Le rouleau (« meguila ») d’Esther est lu la veille et le jour de la fête dans les synagogues. À chaque lecture du mot « Amane », 54 fois, l’assemblée tape des pieds, crie, siffle et fait tourner les crécelles pour couvrir son nom.

Réjouissons-nous avec nos frères juifs en cette fête de Pourim. À l’exemple d’Esther, que nous puissions demeurer fermes dans notre foi et nous en remettre à Dieu, « notre seul secours ». »

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Rédaction

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