Cardinal Parolin © Zenit / DCL

Cardinal Parolin © Zenit / DCL

Covid-19, Biélorussie, Chine : le card. Parolin répond à la presse

Print Friendly, PDF & Email

Propos recueillis par Deborah Castellano Lubov

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin a abordé divers sujets d’actualité, en marge d’une rencontre avec le premier ministre italien Giuseppe Conte au Palazzo Borromeo de Rome, ce 14 septembre 2020.

Le pape François, a-t-il assuré, est sous surveillance depuis que le cardinal Luis Antonio Tagle, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, a été testé positif au virus Covid-19 : « Nous sommes tous très prudents ».

Évoquant la visite de Mgr Paul Gallagher, secrétaire pour les relations avec les Etats, en Biélorussie (11-14 septembre), il a fait part de la volonté du Saint-Siège que l’archevêque de Minsk, Mgr Kondrusiewicz, bloqué en Pologne, puisse « retourner dans son diocèse ». Les autorités biélorusses lui ont interdit de revenir dans le pays.

A la mi-août, le pape avait appelé « au respect de la justice et du droit » en Biélorussie, où les tensions sociales se multiplient après la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko (qui a obtenu officiellement 80% des suffrages le 9 août). L’Eglise dans le pays, a assuré le cardinal Parolin, doit être « un facteur de dialogue, de réconciliation et de paix ».

Le numéro 2 du Vatican a répondu aussi aux questions des journalistes sur l’accord entre le Saint-Siège et la Chine sur la nomination des évêques, qui expirera en octobre : « Nous souhaitons qu’il soit prolongé, que nous continuions à l’adopter ad experimentum ». Réaffirmant la volonté du Vatican de « collaborer » avec l’Empire du milieu, il a appelé de ses vœux « une vie normale » pour l’Eglise catholique dans le pays, dans la « coexistence pacifique ».

Enfin, le cardinal Parolin est revenu sur sa visite au Liban le 4 septembre dernier, un mois après l’explosion qui a dévasté Beyrouth, appelant l’aide de la communauté internationale afin de « servir le bien commun de ce pays » en dépassant « la logique de la division » et des intérêts particuliers.

Propos recueillis par Deborah Castellano Lubov

Traduction et synthèse d’Anne Kurian-Montabone

Share this Entry

Rédaction

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel