Vidéo du pape François @ Migrants & Réfugiés

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Journée mondiale du migrant et du réfugié: «Écouter pour se réconcilier»

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Troisième vidéo du pape François

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La 106e Journée mondiale du migrant et du réfugié sera célébrée le dimanche 27 septembre 2020, sur le thème: « Contraints de fuir comme Jésus-Christ », rappelle un communiqué de la section vaticane Migrants et Réfugiés.

Les deux premières vidéos du pape François – sur les sous-thèmes « Connaître pour comprendre » et « S’approcher pour servir » – ont été publiées en mai et juin derniers.

Dans la troisième vidéo, récemment publiée, sur le sous-thème du mois : « Écouter pour se réconcilier », le pape François explique le choix du thème pour la 106e Journée mondiale du migrant et du réfugié : il a voulu placer « au centre » de sa « réflexion l’expérience de Jésus enfant, déplacé et réfugié avec ses parents ».

Notant que nous vivons « dans un monde où tous veulent avoir raison » et où « il n’y a plus de place pour l’écoute », le pape souligne que « ce n’est qu’à travers une écoute humble et attentive que nous pouvons véritablement arriver à nous réconcilier ».

Le pape propose également le témoignage de vie d’une personne déplacée, Sarah Hassan, du village Dogorî, dans le Sinjar. Elle explique comment « le travail en équipe et l’acceptation de l’autre créeront un avenir meilleur ».

Sarah Hassan explique pour quelles raisons sa famille et sa communauté se retrouvent parmi les personnes déplacées : « Le Sinjar est un district stratégique le long de la frontière, raconte-t-elle. La deuxième raison est liée à notre religion : nous sommes une minorité religieuse et nous vivons dans une zone contestée, donc personne ne se soucie de notre situation. »

Sarah, membre de la communauté yézidie, est reconnaissante aux musulmans qui « ont ouvert leurs mosquées » et aux chrétiens qui « ont ouvert les portes de leurs églises » au Kurdistan pour les yézidis : « Nous avons donc eu moins peur, dit-elle. Mais en tant que yézidis, nous avons encore peur, nous avons peur en ce moment. »

Elle conclut son témoignage par une invitation aux gens de différentes communautés et religions à « se joindre » aux yézidis pour écouter et connaître leurs histoires : « Certaines personnes n’ont rien à voir avec nous, pour des raisons personnelles ou religieuses. Je leur demande de se joindre à nous pour que nous nous écoutions les uns les autres. Ils ne devraient pas faire de la religion un obstacle; l’humanité est plus grande que nous tous. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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