Prix Ratzinger 2018 © Vatican Media

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Le prix Ratzinger remis par le pape François

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Les lauréats, Marianne Schlosser et Mario Botta

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Le pape François a remis le prix Ratzinger à la théologienne allemande Marianne Schlosser et à l’architecte suisse Mario Botta, ce samedi matin, 17 novembre 2018, au Vatican et il a rendu hommage à son prédécesseur, le pape émérite Benoît XVI.
Marianne Schlosser, membre de l’Ordo Virginum, fait partie de la Commission théologique internationale du Vatican, elle est la seconde femme à recevoir ce prix, après la théologienne Française, Anne-Marie Pelletier, en 2014. Le prix récompense notamment ses travaux sur saint Bonaventure, auquel Joseph Ratzinger avait consacré sa thèse.
Les noms des lauréats 2018 avaient été annoncés en septembre dernier par le président de la Fondation Ratzinger, le p. Federico Lombardi.
Le pape François a salué le fait qu’une théologienne soit récompensée par la Fondation Joseph Ratzinger. Il a rappelé que quatre saintes ont été déclarées docteurs de l’Eglise : Thérèse d’Avila et Catherine de Sienne, par saint Paul VI, Thérèse de Lisieux, par saint Jean-Paul II, et Hildegarde de Bingen, par Benoît XVI : des femmes « aux plus hauts sommets de l’intelligence de la foi ».
Mario Botta a notamment conçu les plans de la cathédrale de la Résurrection à Évry, dans le sud de Paris (France), consacrée en 1995, la seule construite au XXe siècle en France. Saint Jean-Paul II s’y est rendu le 22 août 1997.
Pour le pape François, « les édifices sacrés ont été un rappel concret à Dieu et aux dimensions de l’esprit partout où l’annonce chrétienne s’est diffusée dans le monde ».  Il souhaite que leur travail soit « reconnu et encouragé », de façon à répondre à « l’oubli de la dimension spirituelle » et à « la déshumanisation des espaces urbains ».
Le pape a rendu hommage à son prédécesseur, soulignant que ce prix fait fructifier son héritage culturel et spirituel, notamment sa « conscience » et son « courage » face aux problèmes de notre temps. Il a notamment salué sa façon lire la Bible et sa capacité à dialoguer en tirant « de l’écoute de l’Écriture dans la tradition vivante de l’Église la sagesse nécessaire pour un dialogue constructif avec la culture d’aujourd’hui ».
 

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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