Thomas Evans, père d'Alfie © Vatican Media

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Bambino Gesù : le pape demande de faire le possible et l'impossible pour Alfie Evans

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Eclairage de la présidente de la structure hospitalière

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A la demande du pape François, l’Hôpital pédiatrique Bambino Gesù de Rome se dit prêt à accueillir Alfie Evans, l’enfant britannique de 22 mois qui se trouve dans un « état semi-végétatif » à cause d’une maladie rare, pour l’accompagner jusqu’à la fin. La justice du pays a décidé l’arrêt du traitement.
Dans l’attente de la décision de la Cour suprême du Royaume Uni, la présidente de l’hôpital, Mariella Enoc, explique à Vatican News que la Secrétairerie d’Etat l’a contactée le 18 avril 2018 de la part du pape, qui venait de rencontrer Thomas Evans, père de l’enfant : « J’ai parlé avec le secrétaire d’Etat et avec le substitut… le Saint-Père m’a fait demander de faire tout le possible et l’impossible, m’a-t-on dit, pour que l’enfant vienne au Bambino Gesù. »
L’implication de l’hôpital pédiatrique du Saint-Siège a commencé dès juillet 2017, précise-t-elle : les experts se sont rendus sur place en septembre et ont exprimé leur disponibilité à l’hôpital. Après le déplacement de Thomas Evans à Rome, Mariella Enoc a adressé une nouvelle lettre proposant « une étroite collaboration », une « alliance entre médecins, hôpitaux et autorités britanniques ».
Le Bambino Gesù prendrait à sa charge le transport de l’enfant, assure-t-elle : s’il existe « un risque minime », il vaut la peine d’être pris.
Quant aux éventuels traitements, elle rappelle que la maladie est incurable : « Mais on peut prendre soin (d’Alfie). Nous ne ferons pas d’acharnement thérapeutique ; nos médecins ont décidé de mettre à l’enfant éventuellement une PEG (sonde, ndlr), pour l’alimentation, et une trachéotomie pour la respiration, si elle était absolument nécessaire… Et l’on pourrait approfondir le diagnostic… parce que la maladie n’a pas été encore précisément diagnostiquée. »
« Nous ne lâchons jamais, puis quand on décide que l’enfant ne pourra pas vivre, on l’accompagne lentement jusqu’à sa mort naturelle », ajoute Mariella Enoc.
La présidente, qui a elle-même rencontré Thomas Evans, salue « une grande détermination à faire vivre leur fils ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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