Après sa 22e réunion (11-13 décembre 2017), le cardinal Oswald Gracias, membre du Conseil des cardinaux (C9), la structure créée en 2013 pour aider le pape dans la réforme de la Curie romaine, évoque l’actualité et les objectifs du C9.
L’archevêque de Mumbai et président de la Fédération des Conférences épiscopales d’Asie (FABC), revient à l’antenne de Vatican News sur le travail du groupe, qui se réunit trois jours tous les deux mois, pour des « discussions très intensives ».
Il rappelle les deux objectifs que le pape a donnés au C9 : réviser la constitution Pastor Bonus, afin que la curie romaine devienne « un meilleur instrument pour l’Eglise » ; et « conseiller le Saint-Père sur différentes questions de l’Eglise ».
En dehors de ces réunions six fois par an, les cardinaux restent « connectés ensemble par Internet ». Il s’agit en effet, précise-t-il, de se répartir le travail, de préparer les agendas, le matériel, etc. Le cardinal indien se dit « satisfait » du rythme et du travail réalisé, synthétisé par le pape dans son discours à la curie romaine en décembre 2016.
Les travaux du C9 visent à aider la curie à être « au service du pape mais aussi des évêques locaux ». Le pape François « est très impliqué » comme un « participant actif », affirme le cardinal Gracias : « il est présent tout du long, il intervient souvent, levant sa main comme tout le monde et il donne son avis de temps en temps ».
Si les membres du C9 représentent « le monde entier, un de chaque continent », ils s’expriment « rarement du point de vue continental » : « nous apportons l’expérience de nos conférences nationales » et « j’apprends beaucoup », confie le cardinal qui constate qu’il y a des « problèmes similaires » sur tout le globe mais aussi que l’Esprit-Saint travaille dans toutes les Eglises.
Le C9 est composé de neuf cardinaux : Oscar Andres Rodriguez Maradiaga (Honduras, coordinateur), Giuseppe Bertello (Vatican), Francisco Javier Errazuriz Ossa (Chili, pour l’Amérique latine), Sean Patrick O’Malley (États-Unis, pour l’Amérique du Nord), Oswald Gracias (Inde, pour l’Asie), Reinhard Marx (Allemagne, pour l’Europe), Laurent Monsengwo Pasinya (RDC, pour l’Afrique), George Pell (Australie, pour l’Océanie) et Pietro Parolin (Secrétaire d’État).
