Mgr Marco Mellino © capture de Zenit / ASB /Vatican Media

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« Praedicate Evangelium », par Mgr Marco Mellino (2/2)

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La « synodalité » dans la vie des dicastères romains

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Mgr Marco Mellino, secrétaire du Conseil des cardinaux, est intervenu au cours de la conférence de presse de présentation de la nouvelle Constitution apostolique Prêchez l’Evangile. Sur la Curie romaine et son service rendu à l’Eglise dans le monde (Praedicate Evangelium) qui s’est tenue lundi matin 21 mars 2022, dans la salle de presse du Saint-Siège.

Nous avons publié la première partie de son intervention le 21 mars. Une présentation du nouveau document a été faite samedi 19 mars, jour de sa publication, pour le 9e anniversaire de l’inauguration du pontificat du pape François, en la solennité de S. Joseph (19 mars 2013).

Voici notre traduction de la seconde partie de l’intervention de Mgr Marco Mellino, prononcée en italien.  Il y évoque notamment, la « synodalité » dans la vie des dicastères romains.

 

Intervention de Mgr Marco Mellino (2ème partie)

 

  1. La Curie romaine est au service

La Curie romaine est par nature un corps de service (27). C’est l’institution dont le pape se sert ordinairement dans l’exercice de sa charge pastorale suprême et de sa mission universelle dans le monde (28). En raison de ce service rendu au ministère pétrinien, la Curie romaine est également au service des évêques (29). Par conséquent, elle « est au service du pape, successeur de Pierre, et des évêques, successeurs des Apôtres, selon les modalités propres à la nature de chacun » (30).

Cette conception de la Curie romaine, sans changer sa nature juridique (31), souligne et explicite que son service s’exprime dans son dévouement au bien de l’Église universelle et, en même temps, des Églises particulières. Elle est au service du Pape : elle n’existe et n’agit que dans la mesure où elle sert le Saint-Père et sert au Saint-Père ; en son nom et avec son autorité, elle remplit sa propre fonction (pouvoir vicaire ordinaire). En même temps, l’action de la Curie romaine ne peut faire abstraction de la référence au ministère des évêques, tant comme membres du Collège des évêques que comme pasteurs de l’Église particulière. En effet, la Curie romaine est un instrument de communion et de participation aux préoccupations de l’Église dans la mesure où le Pontife romain l’est, et dans les limites de son pouvoir et de sa mission suprêmes (32).

Précisément en vertu de cette diaconie liée au ministère pétrinien, la Curie romaine est donc, d’une part, très étroitement unie aux évêques du monde entier et, d’autre part, les évêques eux-mêmes et leurs Églises sont les premiers et principaux bénéficiaires de son action (33). Elle exerce ce service dans le respect de cette communion hiérarchique et synodale à laquelle participent tous les successeurs des Apôtres.

On peut en déduire que le substantif qualifiant la Curie romaine – service – non seulement définit sa nature, mais exprime aussi l’esprit avec lequel elle est appelée à opérer (35), tant à l’égard du Saint-Père que des évêques envers lesquels, pour cette raison, dans ses actions, elle ne doit jamais conditionner, ni encore moins entraver leurs relations et leurs contacts, mais plutôt favoriser entre eux la communion mutuelle, affective et effective. (36) La Curie romaine ne se situe donc pas entre le pape et les évêques, mais elle se met à leur service, c’est-à-dire qu’elle accomplit la tâche qui lui est propre à leur égard « selon les modalités propres à la nature de chacun » (37), sans laisser place à des malentendus et à des interprétations erronées quant à savoir de qui elle dépend en définitive et quelles sont ses compétences dans le cadre desquelles elle est appelée à accomplir son service pour le bien de toute l’Église.

  1. La synodalité

La synodalité est un trait propre et distinctif de l’Eglise ; c’est une dimension constitutive de celle-ci, qui la qualifie depuis toujours. Il ne s’agit donc pas d’une attitude à avoir ni de quelque chose à faire, mais bien de ce qu’est l’Eglise. Cela touche à sa nature et à son identité (38). C’est simplement ce à quoi elle est appelée. C’est pourquoi la synodalité anime également les structures dans lesquelles la nature synodale de l’Eglise s’exprime de manière institutionnelle (39). Pour la Curie romaine, cela signifie que l’exercice de son service doit être synodal (40). Les aspects de cette synodalité sont les suivants : intra-dicastère, inter-dicastère, avec les différents niveaux de l’Eglise et avec la Secrétairerie d’Etat du Synode (des évêques). Nous rappelons quelques normes de chacun de ces aspects, à titre d’exemple :

Synodalité intra-dicastérielle :

– Les membres d’un dicastère sont les représentants de toute la réalité des fidèles du peuple de Dieu : clercs (de tous les différents grades), membres d’Instituts de vie consacrée et de Sociétés de vie apostolique et laïcs (art. 15) ;

– Au sein de chaque dicastère, organisme ou bureau, chacun est appelé à jouer son rôle de sorte que son activité favorise un fonctionnement discipliné et efficace, au-delà des différences culturelles, linguistiques et nationales (art. 9 § 2) ;

– L’usage régulier et fidèle des organes prévus est prescrit : le Congrès et la Session ordinaire (Principes et critères pour le service de la Curie romaine, 9 ; art. 10, 25, 26 § 2) ;

– La convocation de la session plénière doit avoir lieu tous les deux ans, sauf si l’Ordo servandus d’un dicastère prévoit une période plus longue (art. 26 6 3).

Synodalité inter-dicastérielle :

– Les réunions habituelles des chefs de dicastère, présidées par le pontife romain et coordonnées par le secrétaire d’Etat (Principes et critères pour le service de la Curie romaine, 8 ; art. 34) ;

– Les réunions inter-dicastère habituelles (Principes et critères pour le service de la Curie romaine, 9 ; art. 10) ;

– Des Commissions inter-dicastères pour traiter, le cas échéant, des questions de compétence mixte qui requièrent une consultation mutuelle et fréquente (art. 28 § 5) ;

– Convergence entre les différents dicastères, organismes et bureaux dans une dynamique de collaboration mutuelle, chacun selon sa compétence (art. 9 § 1) ;

– Lors de l’élaboration d’un document général par une institution de la Curie, il est prévu de demander des observations, amendements et suggestions aux autres institutions curiales concernées (art 29 §1)

– Afin de favoriser une meilleure coordination des différents secteurs des dicastères, des organismes et des bureaux de la Curie, il appartient à la Secrétairerie d’Etat, en sa qualité de secrétariat du pape (art. 44), d’exercer son importante fonction visant précisément à réaliser l’unité et l’interdépendance entre ceux-ci en favorisant la coordination sans porter atteinte à l’autonomie de chacun (art. 46) (41).

La synodalité avec les différents niveaux d’existence de l’Eglise : Eglise particulière, Conférences épiscopales, leurs Unions régionales et continentales et les structures hiérarchiques orientales (42). De nombreux articles du texte constitutionnel mettent en œuvre cet aspect. Nous nous limitons à en relever trois parmi les Normes générales :

– la collaboration dans les questions plus importantes (art. 36 § 1) (43) ;

– la préparation des documents de caractère général d’importance majeure ou de ceux qui concernent particulièrement certaines Eglises particulières : ils seront préparés en fonction de l’avis des Conférences épiscopales, de leurs Unions générales et continentales et des structures hiérarchiques orientales concernées (art. 36 6 2) ;

– l’institution de la visite ad limina Apostolorum, au cours de laquelle, à travers un dialogue franc et cordial, les préfets conseillent, encouragent, donnent des suggestions et des indications opportunes aux évêques afin de contribuer au bien et au développement de l’Eglise tout entière, à l’observation de la discipline commune et en même temps, recueillent de ces derniers suggestions et indications afin d’offrir un service toujours plus efficace (art. 38-42).

Synodalité avec le Secrétariat général du Synode (des évêques)

– la Curie romaine collabore, selon ses compétences spécifiques, à l’activité du Secrétariat général du Synode (des évêques), selon ce qui a été établi dans les normes du Synode lui-même (art. 33).

– il est significatif de souligner que Curie romaine et Synode (des évêques), tous deux constitués au moyen de leur propre Constitution apostolique (44), sont les institutions auxquelles le Saint-Père recourt ordinairement dans l’exercice de sa charge pastorale suprême et de sa mission universelle dans le monde (45).

  1. La coresponsabilité dans la communion

Le service de la Curie romaine, toujours dans le plein respect de la collégialité, s’effectue également dans l’esprit d’une « saine décentralisation » (46), c’est-à-dire en sachant tirer le meilleur parti des capacités locales pour aborder et résoudre les questions qui ne portent pas sur l’unité de la doctrine, de la discipline et de la communion de l’Eglise (47), afin de garantir une efficacité plus rapide de l’action pastorale de gouvernement des pasteurs, facilitée par leur proximité avec les personnes et avec les cas sur place qui l’exigent.

Ce critère répond au principe de subsidiarité qui, de manière analogique, peut être appliqué dans la vie de l’Eglise, qui est à la fois mysterium et societas (LG 8), sans porter atteinte à sa structure hiérarchique (48). Dans l’Eglise, en effet, le principe de « communion », qui règle les rapports entre des entités non pas extrinsèques et concurrentes, mais inséparablement immanentes les unes aux autres (49), avec toutefois la structure hiérarchique propre à toute communion ecclésiale, est prééminent par rapport à la subsidiarité. L’Eglise, en effet, est une communion dont le niveau hiérarchique est insurmontable. Cela signifie donc que l’on peut certainement invoquer et appliquer, quand c’est licite et possible, une « saine décentralisation » dans la vie de l’Eglise, mais pas simplement au nom d’un rapport subsidiaire entre deux entités extrinsèques, mais au nom de cette immanence de la communion dans laquelle la norme du service et du don réciproques est en vigueur entre les sujets, dans laquelle la vitalité et la croissance de l’un profite à l’autre (50). D’où le sens de l’expression utilisée à cet égard dans le texte de la Constitution en question : « coresponsabilité dans la communio », dans laquelle le principe de « communion » est véritablement qualifiant et où le principe de « subsidiarité » est reçu, compris et appliqué selon la réalité du mysterium communionis propre à l’Église.

Plusieurs articles de la Constitution en question vont dans ce sens avec l’intention précise de favoriser avant tout le sens de la collégialité et de la responsabilité pastorale, ainsi que de soutenir les principes de rationalité, d’efficacité et d’efficience.

En outre, précisément parce qu’elle est un instrument au service de la communion, la Curie romaine, en vertu de la connaissance qu’elle tire de son service à l’Eglise universelle, est en mesure de recueillir et d’élaborer la richesse des meilleures initiatives et des propositions créatives en matière d’évangélisation mises en œuvre par les différentes Eglises particulières, par les Conférences épiscopales et par les structures hiérarchiques orientales, ainsi que la manière d’agir face aux problèmes et aux défis, favorise et promeut l’échange d’expériences entre les différentes Églises particulières et réalités ecclésiales (51), remplissant ainsi non pas un simple service administratif et bureaucratique, mais servant et augmentant la communion (52).

NOTES

(27) Une « attitude diaconale analogue doit caractériser aussi tous ceux qui, à des titres divers, travaillent dans le cadre de la Curie romaine laquelle, comme le rappelle également le Code de Droit Canonique, agissant au nom et avec l’autorité du Souverain Pontife « accomplit sa fonction pour le bien et le service des Eglises » (can. 360 ; cf. CCEO can. 46). Primat diaconal “relatif au Pape”; et tout autant diaconal, par conséquent, est le travail qui s’accomplit à l’intérieur de la Curie romaine, ad intra, et à l’extérieur, ad extra. » (François, Discours à la Curie romaine, 21 décembre 2017, in AAS 110 [2018], pp. 65 – 66).

(28) Cf. PE, art 1. « La relation qui lie la Curie aux diocèses et aux éparchies est de première importance. Ceux-ci trouvent dans la Curie romaine le soutien et le support nécessaire dont ils peuvent avoir besoin. C’est une relation qui se base sur la collaboration, sur la confiance et jamais sur la supériorité ou sur l’adversité. La source de cette relation est dans le décret conciliaire sur le ministère pastoral des évêques, où est expliqué plus amplement que le travail de la Curie est mené “à l’avantage des Églises et au service des pasteurs sacrés”. La Curie romaine, donc, a comme point de référence non seulement l’évêque de Rome, dont elle tire son autorité, mais aussi les Eglises particulières et leurs pasteurs dans le monde entier, pour le bien desquels elle œuvre et agit. » (Pape François, Discours à la Curie romaine, 21 décembre 2017, in AAS 110 [2018], p. 70).

(29) Cf. PE, Préambule, 8 ; Principes et critères pour le service de la Curie romaine, 1, 5.

(30) PE, art 1.

(31) Cf. can. 360 CDC.

(32) Le pontife romain est « le principe perpétuel et visible et le fondement de l’unité qui lie entre eux soit les évêques, soit la multitude des fidèles » (LG 23), il préside « à la communion universelle de la charité » (LG 13) et affermit « ses frères dans la foi » (cf. Lc 22, 32) » (LG 25).

(33) Cf. PB, Introduction, 9. « Il est opportun, alors, revenant à l’image du corps, de mettre en évidence que ces “sens institutionnels”, auxquels on pourrait d’une certaine manière comparer les Dicastères de la Curie romaine, doivent opérer de manière conforme à leur nature et à leur finalité : au nom et avec l’autorité du Souverain Pontife, et toujours pour le bien et le service des Eglises. Ils sont appelés à être dans l’Eglise comme de fidèles antennes sensibles : émettrices et réceptrices. Antennes “émettrices” en tant qu’habilitées à transmettre fidèlement la volonté du Pape et des Supérieurs. L’image de l’antenne renvoie aussi à l’autre mouvement, inverse, celui du “récepteur”. Il s’agit de recueillir les requêtes, les questions, les demandes, les cris, les joies et les larmes des Eglises et du monde pour les transmettre à l’Evêque de Rome afin de lui permettre d’assurer plus efficacement son devoir et sa mission de « principe et fondement (Pape François, Discours à la Curie romaine, 21 décembre 2017, in AAS 110 [2018], pp. 67 – 68).

(34) Cf. PE, Principes et critères pour le service de la Curie romaine, Introduction.

(35) Cf. PE, art. 2 – 5 : caractère pastoral des activités de la Curie ; art. 7 – 8 : principes opérationnels de la Curie romaine.

(36) Cf. PB, Introduction, 8.

(37) PE, Préambule, 8.

(38) Cf. PE, Préambule, 4. La synodalité est « une dimension constitutive de l’Eglise qui, à travers elle, se manifeste et configure en tant que Peuple de Dieu en chemin et assemblée convoquée par le Seigneur ressuscité » (Commission théologique internationale, La synodalité dans la vie et dans la mission de l’Eglise, 2018, n. 42). « La synodalité exprime la nature de l’Eglise, sa forme, son style et sa mission » (François, Discours aux fidèles du diocèse de Rome, 18 septembre 2021.

(39) Cf. Commission théologique internationale, La synodalité dans la vie et dans la mission de l’Eglise, au n. 70.

(40) Cf. Pape François, Discours à la Curie romaine, 22 décembre 2016, n. 9, in AAS 109 (2017), pp. 43 – 44.

(41) Cf. Pape François, Discours à la Curie romaine, 22 décembre 2016, n. 8, in AAS 109 (2017), pp. 43.

(42) Cf. Principes et critères pour le service de la Curie romaine, 4. Structures hiérarchiques orientales : Synodes des évêques des Eglises patriarcales et des Eglises archiépiscopales majeures, Conseil des Hiérarques des Eglises métropolitaines sui iuris, Assemblées des Hiérarques de différentes Eglises sui iuris exerçant leur pouvoir dans la même nation ou région.

(43) Autre expression de synodalité : art. 107 § 2.

(44) Paul VI institua le Synode des évêques avec le Motu proprio Apostolica sollicitudo, 15 septembre 1965. Avec la Constitution apostolique Episcopalis communio (15 septembre 2018), le pape François l’a profondément renouvelé, l’intégrant dans le cadre de la synodalité en tant que dimension constitutive de l’Eglise, à tous les niveaux de son existence.

(45) « Le Synode… prête une collaboration efficace au Pontife Romain, selon les modalités qu’il a lui-même établies, dans les questions d’importance majeure, c’est-à-dire celles qui exigent une connaissance spécifique et une prudence pour le bien de toute l’Église » (Constitution apostolique Episcopalis communio, n.1).

(46) Cf. François, Exhortation apostolique Evangelii gaudium, 32, in AAS 105 (2013), pp. 1033 – 1034.

(47) Cf. PE, Principes et critères pour le service de la Curie romaine, 2.

(48) « Un principe de valeur général, à savoir : ce que les hommes individuels peuvent faire d’eux-mêmes et par leurs propres forces, ne doit pas leur être enlevé et remis à la communauté ; ce principe vaut également pour les communautés plus petites et d’ordre inférieur par rapport aux plus grandes et plus élevées. En effet, poursuivait le sage pontife, puisque toute activité sociale et par nature subsidiaire, elle doit servir de soutien aux membres du corps social et ne jamais les détruire ou les absorber. Ces paroles vraiment lumineuses valent pour la vie sociale à tous ses niveaux et également pour la vie de l’Eglise, sans porter atteinte à sa structure hiérarchique » (Pie XII, Discours aux nouveaux cardinaux, Consistoire 20 février 1946, in AAS 38 [1946], pp. 144-145). « Que l’autorité ecclésiastique applique ici aussi le principe général de l’aide subsidiaire et complémentaire ; que l’on confie au laïc les taches, qu’il peut accomplir, aussi bien ou même mieux que le prêtre, et que, dans les limites de sa fonction ou celles que trace le bien commun de l’Eglise, il puisse agir librement et exercer sa responsabilité » (Pie XII, Discours sur l’apostolat des laïcs, 5 octobre 1957, in AAS 49 [1957], p. 927).

(49) Eglise universelle et Eglises particulières, pape et Collège des évêques, sacerdoce ordonné et sacerdoce commun des fidèles. « Le pouvoir du souverain pontife ne porte en aucune manière de préjudice au pouvoir épiscopal de juridiction, ordinaire et immédiat, avec lequel les évêques… guident et dirigent, en véritables pasteurs, le troupeau confié à chacun d’eux, [pouvoir qui] au contraire, est confirmé, renforcé et défendu par le Pasteur suprême et universel, comme l’affirmait solennellement saint Grégoire le Grand : “Mon honneur est celui de l’Eglise universelle. Mon honneur est la force solide de mes frères. Je me sens vraiment honoré lorsque l’honneur dû à chacun d’eux ne leur est pas refusé“ [cf. Epistola ad Eulog. Alexandrin., I, VIII, Ep. XXX]” (Const. dogm. Pastor aeternus, III, in ASS 6 [1870-71], p. 43-44).

(50) Telle est la loi dans l’unique Eglise du Christ, qui, sinon, serait fragmentée en autant de sujets extrinsèques les uns aux autres, et qui exige d’être assumée dans la pratique ecclésiale pour manifester de manière effective et exemplaire la qualité de cette unité dont le Christ a doté son Eglise, à la fois comme un don et comme une tâche.

(51) Cf. PE, Principes et critères pour le service de la Curie romaine, 4.

(52) Cf. PE, art 1.

© Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

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Hélène Ginabat

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